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Compositeurs -> Khumalo, James Stephen Mzilikazi
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1 Naissance
SAMRO, l’organisme qui contrôle les
droits de la propriété musicale en Afrique du Sud propose une
biographie globale qui est la source première de cette page.
Elle débute par la naissance du compositeur en 1932 sur une
ferme de l’Armée du Salut.
James Stephen Mzilikazi Khumalo naît le 20 juin
1932 dans une ferme de l’Armée du Salut, KwaNgwelu (connu sous
le nom de Mountain View en anglais), dans le district du Vryheid
au Natal, en Afrique du Sud, où ses parents étudiaient pour
devenir pasteurs de l’Armée du Salut.
2 Mzilikazi
SundayWorld.co.za a rendu hommage à
James Stephen Mzilikazi Khumalo le 9 juillet 2012, peu après on
80e anniversaire, célébré le 20 juin 2012. Cet article de
Mzwandile Kabizokwakhe était intitulé: Entretien intime et
personnel avec James Stephen Mzilikazi Khumalo:
"C’est
seulement en vieillissant et après avoir composé ma première
oeuvre musicale que j’ai commencé à utiliser exclusivement
Mzilikazi comme signature de mes oeuvres."
3
Spiritualité
L’article du SundayWorld du 9 juillet
2012 ajoute :
Né de parents profondément religieux, Andreas et Johanna Khumalo,
l’ont imprégné d’une spiritualité qu’il a transférée dans toutes
ses compositions musicales depuis sa première œuvre Ma Ngificwa
Ukufa en 1958 à sa composition récente Hallelujah Mdumiseni
Nonke, écrite dans un style de rondo.
4 Ecole
élementaire
La biographie mentionne que la famille
partit bientôt pour Durban où l’enfant entra à l’école
élémentaire :
Peu après sa naissance, ses parents furent ordonnés pasteurs et
la famille s’installa à Durban et plus tard à Hlabisa où
l’enfant commença ses classes primaires. C’est le point de
départ de l’intérêt qu’il développa toute sa vie pour la musique
vocale. Il devint membre de la chorale de l’école et accepta de
chanter lors d’événements communautaires, notamment les mariages.
Ce fut durant cette période que Khumalo développa un réel amour
pour la musique traditionnelle.
5
Euphonium
La biographie SAMRO traite ensuite
de la formation de Khumalo à la musique occidentale, à
l’euphonium et l’apprentissage des notes de musique dans le
premier lycée qu’il fréquenta.
A la fin des années 30, la famille s’installa à Vryheid, où
Khumalo devint membre de la chorale du lycée et fut initié à la
musique vocale occidentale. Il devint aussi membre de la fanfare
de l’église, joua de l’euphonium en solo et apprit à lire les
notes de musique, outre le système tonique do-ré-mi…auquel il
était déjà familiairisé.
6 Soweto
L’éducation du jeune étudiant fut interrompue
pendant une année durant la période où il s’était éloigné de
chez lui, précise la biographie SAMRO:
Après avoir passé une année dans le Vendaland, Khumalo reprit sa
scolarité au lycée Fred Clarke à Soweto, où il devint à nouveau
membre de la chorale du lycée, dirigeant plus tard
occasionnellement les répétitions et entraînant les solistes,
tout en participant à la formation des plus jeunes choristes de
l’école.
7
Diplôme de fin d’études
Khumalo obtint son diplôme de fin d’études en 1950, puis
travailla pendant une année pour gagner de l’argent pour ses
études supérieures. Une bourse lui permit de s’inscrire en vue
de compléter un programme de trois années dans un centre
universitaire pédagogique universitaire à Mamelodi pour se
préparer à enseigner au lycée. SAMRO précise les études qu’il
fit ensuite :
Il continua à étudier et obtint un diplôme de licence (BA) de
l’Université d’Afrique du Sud avec des spécialisations en
anglais et en Zoulou en 1956 et plus tard obtint maîtrise et
doctorat.
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Compositeur
Khumalo enseigna tout d’abord à
l’école secondaire de Wallmansthal dans le district de Pretoria,
précise la biographie et il commença à composer de la musique.
Sa première œuvre s’intitula Ma Ngificwa Ukufa. Après la
première en 1959, l’oeuvre fut choisie pour la réunion des
enseignants du premier Festival National des Chorales de
l’Association des professeurs africains (ATASA), qui eut lieu à
Bloemfontein. Khumalo dirigea aussi plusieurs chorales lors de
ce festival où il remportait habituellement les concours de
chorales et il était également engagé pour composer des œuvres
vocales.
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Théorie Musicale
La biographie mentionne clairement que
Khumalo, en divers endroits, s’essaya à toute une gamme d’études
musicales, comprenant la théorie musicale, la composition et le
chant :
Il étudia la théorie musicale, l’harmonie, le contrepoint, les
normes musicales et la composition sous la direction de Charles
Norburn de Pretoria et ne s’arrêta pas de composer, adaptant
maints poèmes de B.W. Vilakazi. Il étudia aussi avec le Prof.
Khabi Mngoma de l’Université du Zoulouland, et ultérieurement
avec Zandi Casan de l’Université du Witwatersrand.
10 Langues
africaines
Khumalo débuta comme répétiteur au Département
des langues Africaines de l’Université du Witwatersrand, à
Johannesburg en 1969. Il progressa régulièrement du rang de
professeur des langues africaines au poste de chef du
département.
11 Musique folklorique noire
La biographie rapporte que Khumalo
interrompit sa carrière de compositeur après 1980 afin de
collecter et d’arranger des œuvres de musique folklorique noire.
Après 1980, il retrouva son intérêt pour la musique
traditionnelle africaine et arrêta de composer pendant quelque
temps afin d’étudier ce style de musique, consacrant son temps à
collecter et à arranger de la musique folklorique noire. Après
avoir écrit Izibongo ZikaShaka, il rencontra le Prof. Themba
Msimang, un poète qui avait écrit les paroles de nombreuses de
ses compositions.
12 Chanteurs de Soweto
Khumalo a souvent fait
office d’adjudicateur de compositions vocales majeures. Il est à
la fois chef d’orchestre et directeur des Soweto Songsters, des
chanteurs de la Division Centrale de l’Armée du Salut. Le groupe
s’est produit en Grande-Bretagne, en Israël et en Norvège.
13 Festival de Khumalo
SAMRO rappelle qu’un
festival de musique eut lieu en 1983 en hommage au travail de
compositeur de Khumalo :
Un Festival Spécial de musique fut présenté en l’honneur de
Khumalo en novembre 1983 par la chorale Amazwi KaZulu « en
hommage à ses créations invariablement de haute qualité et à la
langue zoulou magnifique dans plusieurs de ses meilleures
compositions" (Chris Mchunu, PRO).
14 Concours et cérémonies
La biographie rapporte
que le compositeur remporta un concours majeur d’écriture de
chansons et qu’il écrivit une autre oeuvre en l’honneur de
l’Archevêque Desmond Tutu :
Il remporta le concours de chansons du dixième anniversaire de
la Banque Africaine avec une composition intitulée Isibaya
Esikhulu Se-Afrika et il écrivit Intonga YoSindiso pour le sacre
en 1986 de l’Archevêque Desmond Tutu (à qui Khulmalo doit de
savoir jouer au cricket).
Khumalo a plusieurs fois reçu également des commandes pour
écrire des musiques à l’occasion d’événements d’une grande
importance.
15 Peuples d'Afrique Unissez vous !!
Depuis 1989, Khumalo et Richard Cock, son collègue de SAMRO, ont
servi conjointement en tant que Directeurs du Festival annuel
Sowetan Nation Building Massed Choir. Five African Songs est
l’arrangement de Khumalo de quatre chansons traditionnelles et
d’une mélodie moderne pour chœur et orchestre symphonique. Il a
été enregistré par le National Symphonic Orchestra et le choeur
de musique de chambre de la South African Broadcasting
Corporation, dirigé par le chef d’orchestre Richard Cock. On
peut se procurer cet enregistrement en se référant à Marco Polo
8.223832 (1995). Deux des cinq chansons sont chantées dans la
langue Xhosa, et les trois autres sont en Zoulou. Sur le livret,
Khumalo émet ce commentaire sur l’une des chansons
contemporaines :
Banto Be-Afrika Hlanganani est une chanson dans un style moderne
africain traditionnel, composée sur le thème de l’avénement du
pays: « Peuples d’Afrique, unissez-vous! »
16 Ushaka KaSenzangakhona
Le Prof. Khumalo est
aussi le compositeur de l’opéra Ushaka KaSenzangakhona: c’est
un drame musical épique et poétique sur Shaka, fils de
Senzangakhona, un mélange d’éléments zoulous et européens. Cette
oeuvre est jouée par le National Symphony Orchestra de la SABC,
dirigé par le chef d’orchestre Robert Maxym et Mzilikazi Khumalo,
directeur de la chorale. Les solistes sont Sibongile Mngoma,
soprano, Sibongile Khumalo, mezzo-soprano; Themba Mkhwani,
tenor; and Peter Mcebi, bariton. La référence de
l’enregistrement est Sony Classical CDCSL 8047 (1997). On peut
se le procurer chez SAMRO dont l’adresse est mentionnée
ci-dessous. Le narrateur est le Prof. Themba Msimang, professeur
de langues africaines, The University of South Africa. Il
mentionne sur le livret que lui et Khumalo ont découvert qu’ils
avaient un intérêt commun pour l’histoire de King Shaka,
fondateur de l’Empire Zoulou. Tous deux se lièrent d’amitié et
ultérieurement Msimang écrivit un récit épique sur le Roi Shaka,
vu avec un regard zoulou, que Khumalo mit en musique. Les quatre
différentes parties de cet opéra ont des titres descriptifs:
1ère partie - Les
circonstances entourant la naissance de Shaka.
2e partie – Sa jeunesse et les difficultés qu’il endura par
suite de son rejet par la cour de son père. Shaka à la fin
l’emporte sur ses ennemis et s’empare du trône des Zoulous.
3e partie – Son règne qui s’apparente au tonnerre. Ses
victoires sont contées et ces récits se terminent par des
louanges traditionnelles dédiées au Roi Shaka.
4e partie – La mort du Roi Shaka.
17 Le Sens de l'Opéra
SAMRO explique le sens artistique et culturel de ce travail dans
sa biographie de Mzilikazi Khumalo :
Ce travail d’envergure pour grand orchestre, chœur et solistes a
été commandé par la Foundation for the Creative Arts (FCA), et
conte l’histoire du roi zoulou Shaka pour célébrer la poésie et
la musique. C’est une œuvre grandiose et d’une portée majeure,
une oeuvre complexe qui, à plusieurs niveaux, mêle deux grandes
traditions culturelles : d’une part, celle de la poésie et des
chants zoulous et de (Stephen Wikner, directeur artistique,
Transvaal Philharmonic Orchestra). La première représentation
fut donnée le 25 novembre 1994 à l’Hôtel de Ville de
Johannesburg par des chorales d’importance/avec de nombreux
exécutants/ avec l’orchestre mentionné ci-dessus, dirigée par
l’Américain Robert Maxym. (L’impression des séquences vocales
fut sponsorisée par SAMRO.)
18 Professeur Emeritus
Le Dr. James Stephen
Mzilikazi Khumalo est maintenant Professeur Emeritus de
l’Université du Witwatersrand, chercheur professionnel honoraire
de son école de musique et Vice-Chairman du Board of Directors
de SAMRO. La biographie mentionne qu’il a joué aussi un rôle
dans la production d’une version officielle de l’Hymne National
d’Afrique du Sud à la demande du Président Nelson Mandela.
Khumalo a également siégé au Comité Musical du National Arts
Council.
19 Prix pour l'ensemble de son oeuvre
Le site Web de Book SA rapporte dans un article en date du 18
juin 2007 que le Prof. Khumalo a reçu un prix pour l’ensemble de
son oeuvre dans le cadre des Prix M-Net pour les œuvres de
fiction :
Les prix M-Net 2007 pour les œuvres de fiction – seules prix
littéraires majeurs en Afrique du Sud pour les langues
africaines - outre l’anglais et l’Afrikaans - ont été annoncés
la nuit dernière conjointement aux Prix Via Afrika à Cape Town.
Il était prévu de décerner un prix M-Net pour l’ensemble d’une
oeuvre et ce prix est allé au Professeur Mzilikazi Khumalo,
ancien Chef du Département des langues Africaines à Wits, pour
sa vie consacrée au service de la littérature africaine. Le
montant des prix s’élève à R30 000.
20 Famille
Un article du SundayWorld du 9
juillet 2012 précuse :
Khumalo qui a commencé par être professeur d’école secondaire,
et son épouse, Ditlhare, ont quatre enfants qui, dit-il, ne sont
pas particulièrement doués pour la musique. "Mon troisième fils
a obtenu un diplôme de musique mais il est devenu pasteur et ma
fille aînée qui chante est devenue médecin.
21 Mzilikazi:
Emhlabeni
Mzilikazi: Emhlabeni a été
écrit par le compositeur sud africain Bongani Ndodana-Breen.
Gwen Ansell a publié sur Business Day Live le 4 avril 2013 une
interview qu’il a faite de lui. On peut lire
notamment :
Nous avons eu un entretien à Johannesburg, la veille de la
première de son concerto pour piano, Mzilikazi: Emhlabeni, lors
du Festival International Mozart...
...
Le nouveau concerto constituait un nouveau repère: "C’était mon
premier concerto et, je crois, le premier écrit par un
compositeur de couleur ici… C’est un hommage au Prof Mzilikazi
Khumalo, un homme éminent de la musique et des lettres, mais
aussi - parce que sa source est son hymne de libération, Bawo
Thixo Somandla — un pont entre les deux mondes parallèles qui se
sont développés ici : le monde orchestral et classique des
Blancs et le monde vocal noir."
22
SAMRO Ltd.
Nous avons pu présenter cette rubrique grâce à un biographie
officielle fournie par SAMRO Ltd., P.O. Box 31609 Braamfontein,
2017 Johannesburg, South Africa www.samro.org.za/
Droit
d'auteur
Cette page a été mise à jour le
11/07/21