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Compositeurs:
Adams, H. Leslie Akpabot, Samuel Ekpe Alberga, Eleanor Bonds, Margaret Allison Brouwer, Leo Burleigh, Henry Thacker Coleridge-Taylor, Samuel Cunningham, Arthur Dawson, William Levi Dédé, Edmund Dett, R. Nathaniel Elie, Justin Ellington, Edward K. "Duke" Euba, Akin Garcia, José Mauricio Nunes Hailstork, Adolphus C. Holland, Justin Jeanty, Occide Johnson, James P Joplin, Scott Kay, Ulysses Simpson Khumalo, J.S. Mzilikazi Lambert, Sr., Charles Lucièn Lambert, Jr. Lucièn-Léon G. Lamothe, Ludovic Leon, Tania Moerane, Michael Mosoeu Perkinson, Coleridge-Taylor Pradel, Alain Pierre Price, Florence Beatrice Racine, Julio Roldan, Amadeo Saint-Georges, Le Chevalier de Sancho, Ignatius Smith, Hale Smith, Irene Britton Sowande, Fela Still, William Grant Walker, George Theophilus White, José Silvestre Williams, Julius P.
Daniel Marciano, Traducteur
Livre d'or
William J. Zick, Webmaster,
wzick@ameritech.net
Duke Ellington
Black, Brown, and Beige
Buffalo Philharmonic Orchestra
JoAnn Falletta, Conductor
Naxos 8.559737 (2013)
Duke Ellington
Four Symphonic Works
American Composers Orchestra
Maurice Peress, Conductor
Nimbus 25 11 (2008)
Harlem
Detroit Symphony Orchestra
Neeme Järvi,
Conductor
Chandos 9226 (1993)
Suite from 'The River'
Detroit Symphony Orchestra
Neeme Järvi, Conductor
Chandos 9154 (1993)
“A Century of Negro Progress
Exposition," McCormick Place, Chicago, Ill., August 16th – September
2nd, 1963.
Duke Ellington, Billy Strayhorn & Lil
Greenwood (« My People » (1963)
Duke
Ellington's My People
Original Cast Album
Contact Records
Classic Ellington
City of Birmingham Symphony Orchestra
Simon Rattle, conductor
EMI 5 57014 2 (1999)
Duke Ellington Mainly Black: Black,
Brown and Beige - Harlem - Sophisticated Lady - Isfahan - Take the
'A' Train
City of Birmingham Symphony Orchestra; Sir Simon Rattle
Nigel Kennedy, violin
Alec Danworth, double bass
Lena Horne, voice
EMI Classics 41119 (2010)
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Composers -> Ellington, Edward
Kennedy « Duke »
English
Concert de Musique sacrée, Chicago
(1968)
1 Introduction
Edward Kennedy « Duke » Ellington était un compositeur afro-
américain de jazz et musique classique, pianiste et chef
d'orchestre. Il est né à Washington, D.C. le 29 avril 1899
dans une famille de classe moyenne. Dans un article de
l'Africana Encyclopedia, James Clyde Sellman écrit :
Durant près d'un demi-siècle, Duke Ellington dirigea le premier
grand orchestre américain et par ses compositions et ses
représentations, il apporta une crédibilité artistique au
jazz afro-américain. Ellington jouait du piano mais son
vrai instrument ce fut son orchestre.
2 Les
jeunes années
Le jeune Edward commença à étudier le piano à l'âge de 7 ans.
Ce n'est qu'à l'âge de 17 ans qu'il se mit à jouer du piano
professionnellement. A l'âge de 20 ans il devint chef
d'orchestre, jouant à l'occasion d'événements sociaux. En
1922, Ellington alla à New York où il joua dans des orchestres
de théâtre ou de jazz. Sa première œuvre pour Broadway fut
un opéra comique, Chocolate Kiddies, qui eut lieu en 1924 mais
ne connut pas un grand succès. Cette même année, il devint chef
d'un groupe de jazz de six membres, connu tout d'abord sous l'appellation de Elmer Snowden Band. En moins de deux ans,
l'orchestre d'Ellington compte onze musiciens dans ses rangs.
Bien que connu surtout pour avoir composé, dirigé et interprété
environ 2 000 compositions de jazz pour grand orchestre,
Ellington composa également des œuvres pour orchestre, musique
de chambre et piano solo dans un style classique. Sa
musique classique a graduellement fait de nouveaux adeptes ces
dernières années grâce à des enregistrements qui sont le centre
d'intérêt de cette page Web.
3 Le
Cotton Club
L'Africana Encyclopedia relate l'association d'Ellington avec le
Cotton Club à Harlem :
Au cours de l'automne 1927, l'orchestre d'Ellington s'assura un
engagement de longue durée au Cotton Club, le nightclub le plus
prestigieux de New York qui était câblé afin de retransmettre
des émissions de radio en direct et apportèrent à Ellington une
notoriété nationale.
Dans l'esprit du temps, le Cotton Club était régi selon des
règles de ségrégation raciale. Seuls, les Blancs pouvaient
être patrons ; tous les serveurs et les artistes étaient
Afro-Américains. Durant l'engagement au Cotton Club,
l'orchestre prenait le dénominatif le d'Orchestre du Cotton
Club.
4 Un style
personnel
Ellington affirma le style distinctif de son orchestre par une
série d'enregistrements en 1927-1928. Les chansons étaient
minutées en fonction des disques 78 tours qui n'offraient qu'un
enregistrement d'une durée de trois minutes par face.
Chaque disque ne pouvait jouer approximativement trois minutes sur
chaque côté. Parmi de nombreux titres, Black Beauty,
composition d'Ellington en 1928, devint un élément durable
de répertoire de l'orchestre. L'ensemble bénéficia d'une
publicité nationale supplémentaire après la création en 1930 du
film Check and Double Check. Le premier disque de long
durée d'Ellington fut sa composition Creole Rhapsody. La durée en était de 8 minutes et demie sur les deux faces d'un
disque de 78 tours. On peut lire dans l'Africana
Encyclopedia :
Vers le milieu des années 30, Ellington écrivit la partition
d'un film musical d'une durée de 9 minutes, Symphony in Black
(1935), qui présentait en vedette la jeune Billie Holiday,
signe avant-coureur de Black, Brown, and Beige.
Ellington et son orchestre firent de fréquentes tournées à
travers les Etats-Unis dans les années 30 et connurent le succès
en Europe pendant leurs tournées en 1933 et 1939. En 1938
l'orchestre engagea Billy Strayhorn qui devint le collaborateur
intime pendant les 30 années qui suivirent.
5 Carnegie
Hall
En 1943, Ellington et son orchestre jouèrent au légendaire
Carnegie Hall de New York. Le programme comprenait une partie préliminaire de
44 minutes intitulé Black, Brown, and Beige : une tonalité
parallèle au peuple noir américain. Ce travail ne cadrait
pas avec les conventions de jazz ou de la musique classique, et
les réactions des critiques furent si décevantes qu'Ellington ne
rejoua jamais l'œuvre complète en public. Toutefois, sur
l'Africana Encyclopedia on peut lire :
Ni Ellington, ni Strayhorn ne furent dissuadés de créer d'autres
suites de Jazz de longue durée, comprenant The Liberian Suite (1947) ;
Harlem (1951) ; The Festival Suite (1956) ;
Such Sweet Thunder (1957), un tribut musical à Shakespeare ;
Suite Thursday (1960), qui rendait hommage à l'auteur John
Steinbeck et Far East Suite (1966). Ellington composa
également des musiques de films pour Anatomy of a Murder (1959) et
Paris Blues (1961).
6 Concerts
de musique sacrée
Ellington commença à explorer des thèmes de musique sacrée avec
son Concert of Sacred Music en 1965. L'Africana
Encyclopedia nous dit à ce propos :
Au début, God, le premier mouvement d'Ellington, obtint un
« Grammy Award » en 1966, récompensant la composition de jazz la
plus originale. En 1968 Ellington composa Second Sacred
Concert. Peu avant sa mort, il était en train d'en préparer un
troisième.
7 Droits
Civiques
Ellington pris part au mouvement des Civil Rights à partir des
années 40. En 1941, il écrivit la partition du spectacle
musicale Jump for Joy, un spectacle avant pour but de
démythifier les stéréotypes cinématographiques de la culture
populaire afro-americaine. Au cours de la création de
Black, Brown, and Beige à Carnegie Hall, il s'adressa au public
des notables pour leur dire que toutes les couleurs contribuant
à l'effort de guerre pour la défense du rouge, du blanc et du
bleu.
8 Les
Dernières Années
Au cours de ses dernières années, Ellington et les membres de
son orchestre eurent un calendrier chargé de représentations
uniques, tout en faisant des enregistrements avec de petites
formations de jazz avec des artistes comme Charles Mingus et Max
Roach. Lors d'un enregistrement mémorable en 1962, Duke
Ellington se produisit avec John Coltrane. Lors de la
célébration de son 70e anniversaire en 1969, le Président
Richard Nixon lui décerna « The Medal of Freedom ». En
1973, Ellington fut atteint du cancer des poumons. Même après
son hospitalisation l'année suivante, il continua de composer
des œuvres musicales. Ellington mourut à New York à
l'hôpîtal le 24 mai 1974.
9 New
World a-Comin'
Le New World a-Comin' d'Ellington (10:18) a été enregistré par
le pianiste Marco Fumo sous le label musical italien Dynamic CDS
351 (2000) avec la musique de quatre autres compositeurs :
George Gershwin, James Price Johnson, Scott Joplin et William
Grant Still. Le livret d'accompagnement donne une description de
cette
œuvre :
L'une des compositions les plus admirées, écrites par un
Ellington au fait de sa maturité, c'est celui des grandes «
suites ». En fait, cette œuvre tient davantage d'un poème
symphonique dense d'inspiration littéraire que Duke composa en
1943 et interpréta souvent et de maintes façons ; au piano solo,
avec un orchestre de jazz ou symphonique. Il la jouait,
chaque fois, d'une manière légèrement differente, pour finir par
l'insérer dans son First Sacred Concert ce qui contribua - comme
l'a écrit un critique anglais des années 30 - à donner à cette
composition un souffle prophétique.
Cette œuvre mêle magnifiquement une noble inspiration à l'humour
gracieux de la vie quotidienne. Avec les compositions de
Joplin, Johnson et Still, elle partage une inspiration
religieuse puissante ; et cela pour la simple raison que rien ne
pourrait être plus
« politique » dans la vie morne de ces musiciens brillants et
pourtant méconnus, ridiculisés ou mis à l'écart, que de prêcher
la fraternité de tous les hommes.
10 Disques d'orchestre symphonique
Le Detroit Symphony Orchestra, dirigé par Neeme Järvi, a
enregistré trois compositions d'Ellington pour orchestre
symphonique sur des CD produits sous le dénominatif britannique
Chandos. On peut y trouver Harlem, Suite from The River et
Solitude sous la référence Chandos 9909 (2001). On peut
écouter la Suite de The River sur un disque sous le label
Chandos 9154 qui date de 1993. On trouve également Harlem sous Chandos 9226 (1993). Michael Fleming apporte des
précisions sur l'écriture d'Ellington de Suite from The River dans le livret de Chandos 9154 :
Mercer Ellington, son fils, mentionne que « l'idée de The River l'avait fait réfléchir pendant plusieurs années, depuis que
Stanley Dance lui avait suggéré d'amplifier son travail en
évoquant le cours d'une rivière ». Ellington Père composa
la musique de The River en 1970, durant la même période que
The
New Orleans Suite prenait forme. Lors de la création de The
River en 1971, sur une chorégraphie d'Alvin Ailey, on présenta
cette composition sous le dénominatif de « Seven Dances d'après
une œuvre en préparation intitulée The River ». Dix mouvements
avaient alors été écrits mais sept d'entre eux ne furent jamais
mis en scène en dépit de l'éloge de cette partition par Clive
Barnes dans le New York Times, soulignant que c'était la plus
considérable de Mr. Ellington depuis son Black, Brown et Beige
Suite.
11 Le Duke
Ellington classique
Le titre complet de l’enregistrement connu sous le nom de
Classic Duke Ellington est
«
Ellington Classic: Sir Simon Rattle dirige L’Orchestre
Symphonique de la Ville de Birmingham & Les Grands Succès du
Jazz en présentant un Hommage Symphonique à la Musique de Duke
Ellington », EMI 5 57014 2 (2000). Le site Web est
www.EMIClassics.com
Simon Rattle analysant le concept du CD dit : « Quand j’ai
discuté du projet avec Luther, je ne me doutais pas que je lui
demandais, en fait, de reprendre la discussion que lui et The
Duke avaient eue bien des années plus tôt mais qui ne s’était
pas concrétisée par un résultat à savoir une orchestration
écrite de son travail avec les solistes du jazz à l’époque où
l’orchestre était un partenaire organique vivant à part entière
bien plus qu’un magnifique support.
La beauté et la puissance des arrangements a dépassé nos rêves
les plus insensés. »
Sur le site Web, Luther Anderson a tenu à dire : « J’espère bien
que ce disque sera accueilli comme autre chose qu’un
enregistrement de jazz classique de plus. »
Voici la liste des exécutants : Simon Rattle, chef d’orchestre;
Lena Horne, chanteuse; Clark Terry à la trompette; Bobby Watson
au saxo alto; Joshua Redman au saxo ténor; Joe Lovano au saxo
ténor; Regina Carter au violon; Geri Allen au piano; Lewis Nash
à la batterie; Peter Washington à la basse; l’orchestre
symphonique de la ville de Birmingham. Le disque inclut : Take
The « A » Train, You're the one, Sophisticated Lady, Harlem, Isfahan, Ad lib on nippon, That doo-wah thing, Something to live
for, Come Sunday, Solitude in Transblucency, Maybe et Things ain't what they used to be.
12 Quatre
oeuvres symphoniques de Duke Ellington
Maurice Peress dirige The American Composers Orchestra sur le CD
Four Symphonic Works by Duke Ellington, Music Masters Jazz 7011
(1992). Le programme commence avec Black, Brown and Beige
Suite (20:09) et comprend Work Song, Come Sunday et
Light.
La deuxième composition est Three Black Kings (19:16), qui inclut
King of the Magi, Solomon et Martin Luther King. Vient ensuite
New World a-Comin' (13:55), suivi de Harlem, For
Jazz Band and Orchestra (15:19). La distribution se
compose de Frank Wess au saxophone alto ; Richard Chamberlain au
trombone; Jimmy Heath, au saxophone ténor et alto; Roland Hanna
au piano; Stephen Hart à la clarinette; Jon Faddis à la
trompette; Bill Easley à la clarinette; Ron Carter à la basse;
et Butch Miles à la batterie.
13 Duke
Ellington : Piano à quatre mains
Le Duo Campion-Vachon se compose de deux pianistes classiques et
de jazz du Québec. Piano à quatre mains de Duke Ellington est leur enregistrement sur le label canadien AN 2 9820 (2005).
Le Web site d’Analekta,
www.analekta.com, décrit ainsi le disque :
Quelques trente années après sa mort, Duke Ellington, pianiste,
arrangeur, compositeur et chef d’orchestre demeure l’une des
légendes du jazz les plus durables. Un grand nombre de ses
œuvres, telles que celles de cet enregistrement, arrangées pour
le piano à quatre mains, sont devenues des classiques du jazz,
partitions que des générations successives de musiciens de jazz
étudient et jouent selon leur propre interprétation ou bien
interprètent aussi fidèlement que possible que les originaux.
14
Ressources
Jazz-Aftershave.ch
www.jazz-aftershave.ch
- Information tirées de « Les Génies du Jazz », Editions ATLAS
Paris, 1990.
Pianobleu.com
www.pianobleu.com - Biographie, disques, livres.
Wikipédia, l'encyclopédie libre
http://fr.wikipedia.org/wiki/Duke_Ellington -
Biographie et
Discographie.
Extrait : « The Duke » est considéré comme un des plus grands et
des plus prolifiques compositeurs du XXe siècle, ayant développé
de nouvelles idées symphoniques basées sur l'expression et
l'intonation du jazz et du blues et ayant laissé au jazz de
nombreux standards. Il ne dirigeait pas son orchestre, mais en
jouait comme d'un instrument avec une sonorité propre.
Droit d'auteur
Cette page a été mise à
jour le
01/01/16
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