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Still, William Grant
Walker, George Theophilus
White, José Silvestre
Williams, Julius P.

 

Daniel Marciano, Traducteur

Livre d'or

William J. Zick, Webmestre
wzick@ameritech.net

 

 

 


Overtures from the British Isles
Samuel Coleridge-Taylor: Overture to The Song of Hiawatha (11:21)
BBC National Orchestra of Wales
Rumon Gamba, Conductor
Chandos 10797 (2014)

 

 

 

 

 

Samuel Coleridge-Taylor: Undiscovered Piano Works
Waka Hasegawa, Piano; 
Metropolis Group 1301

 

 

 

 

 

 

Samuel Coleridge-Taylor: Hiawatha's Wedding Feast,
Othello, Petite Suite de Concert, Four Characteristic Valses

Heritage 249 (2013)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« Fantasiestucke for String Quartet,
Op. 5 » (20:55)
«
Five Negro Melodies for Piano Trio » (18:10)
« Nonet in F Minor » (26:40)
Coleridge Ensemble
AFKA SK 543 (1998)

 

 

 

 

 

 

 

 


www.sctf.org.uk

 

 

 

 

 

 

 

 

« Hiawatha's Wedding Feast »
« Petite Suite de Concert »
« Bamboula »
Royal Philharmonic Orchestra;
Direction : Malcolm Sargent;
Bournemouth Symphony Orchestra; Direction : Kenneth Alwyn;
EMI
Classics for Pleasure 5870242 (2005)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« Samuel Coleridge-Taylor Clarinet Quintet » (35:39)
Harold Wright, clarinette
Virginia Eskin, piano
Michael Ludwig, violon
Hawthorne String Quartet
Koch 3 7056 2H1 (1992)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


« 24 Negro Melodies, Op. 59 » (76:48)
 Frances Walker, piano
 Orion 83105 (2006)
 Marquis Classics Distribution

 

Accueil -> Compositeurs -> Coleridge-Taylor, Samuel

English
 
Samuel Coleridge-Taylor  (1875-1912)

Compositeur et chef d'orchestre afro-britannique

Un défenseur très en vue du mouvement pan-africain


 


Table des Matières

  1 Naissance
  2 Le père
  3 La Jeunesse
  4 Etudes
  5 Pan-Africanisme
  6 Ballade en La Mineur
  7 Hiawatha's Wedding Feast
  8 Mariage
  9 24 Mélodies Noires
 10 Chef d'orchestre
 11 L'enseignement
 12 L'Amerique du Nord
 13 La Tournée de 1904
 14 La Tournée de 1906
 15 La Tournée de 1910
 16 La mort
 17 L'Héritage
 18 The Hiawatha Man
 19 Romance en La Majeur
 20 Musique de Chambre
 21 Le CD Hiawatha
 22 Four Novelletas
 23 Artsong Collective
 24 Live-A-Music
 25 Magnolias
 26 Concerto pour violon
 27 Ballade en Mi Mineur
 28 Les autres disques
 29 Les partitions
 30 Bibliographie
 

 

 

Samuel Coieridge-Taylor
Royal Liverpool Philharmonic Orchestra
Grant Llewellyn, Direction

 

Argo D 120623 (1993)

 

 

 

 


Samuel Coleridge-Taylor
Walter Wallis (1881)

 

 

http://www.longfellowchorus.com/SCTsynopsis 

 

Échantillons audio :
1 Koch International Classics 3-7056-2 H1 (1992) ;
   « Samuel Coleridge-Taylor: Clarinet Quintet/Petite
   Suite/Ballade/Spirituals » ; Harold Wright,
   clarinette ; Hawthorne String Quartet  Clarinet
   Quintet in A 
2
Musicians Showcase 1091 (2003) ; « Senku: Piano
   Music by Composersof African Descent » ; William
   H. Chapman Nyaho, Piano ; Deep River
AFKA SK 543 (1998) ; « Samuel Coleridge-Taylor:
   Chamber Music » ; The Coleridge Ensemble ;
   « Five Negro Melodies for Piano Trio Op. 59,
   No. 1 » ; AFKA SK 543 (1998) 
   Sometimes I feel like a motherless child
   (Période 4:53)

4 Cedille 90000 035 (1997) ; « Violin Concertos by
   Black Composers of the 18th and 19th
   Centuries » ; Rachel Barton, violon ; Encore
   Chamber Orchestra ; Direction : Daniel Hege
   Romance in G Major for Violin and Orchestra

5 Cedille 90000 055 (2000) ; « African Heritage
   Symphonic series,  Vol. 1 » ; Chicago Sinfonietta ;
   Direction : Paul Freeman
    a Danse Nègre From African Suite
    b Petite Suite de Concert

6 Édité par le pianiste (2001) ; « Magnolias » ; Gail
   Davis Barnes, piano
   Scenes From An Imaginary Ballet, Op. 74
7 EDI Records 9259 (2005) ; « Ballade » ;
   Nokuthula Ngwenyama, violon ; Mihae Lee, piano
   Ballade in C Minor, Op. 73

« L'Homme d'Hiawatha »

1 Naissance
Le compositeur britannique Samuel Coledridge-Taylor est né le 15 août 1875 à Holborn, un faubourg de Londres.  Sa mère était anglaise et s'appelait Alice Hare.  Daniel Peter Taylor, son père, était un natif de la Sierra Leone.

2 Le père
Daniel Taylor a fait des études de médecine à King's College.  Après avoir obtenu son diplôme, il découvrit que ses origines représentaient un handicap pour ouvrir un cabinet médical au Royaume Uni.  C'est pourquoi il retourna en Afrique définitivement peu avant la naissance de Samuel. Jeffrey Green a publié un article dans Black Music Research Journal, Vol. 10, No. 2, intitulé « The Foremost Musician of His Race: Samuel Coleridge-Taylor of England, 1875-1912 » (Le Plus Eminent Musicien de sa Race, Samuel Coleridge-Taylor d'Angleterre, 1875-1912).  Parlant de Samuel, il dit :
Il n’avait aucun lien avec le Dr. Taylor qui quitta la Sierra Leone et le port trépidant de Freetown pour s’installer en un endroit paisible de la Gambie coloniale où il est mort en 1904.

3 La Jeunesse
Le jeune Samuel fut élevé par sa mère anglaise et son beau-père, mais le Colonel Herbert A. Walters qui était l'un des membres de la chorale de l'église où le garçon chantait, dirigea son éducation musicale.  Samuel enfant étudia également le violon avec un musicien local.

4 Etudes
Quand il fut en âge d'aller à l'université, Walters obtint pour Samuel une entrevue d'admission au Royal College of Music.  Il fut alors admis dans une classe de violon en 1890. Deux années plus tard, il s'orienta vers des cours de composition et il eut Charles Villiers Stanford pour professeur.  Il fit jouer ses œuvres devant un public alors qu'il était encore étudiant.

5 Pan-Africanisme

Bien vite, le compositeur commença à travailler avec Lawrence Dunbar (1872-1906), poète et auteur afro-américain.  Dans un article de l'Africana Encyclopedia, Roanne Edwards dit de Coleridge-Taylor:
C'était aussi un défenseur très en vue du mouvement pan-africain mettant l'accent sur l'importance d'un héritage africain commun représentant la pierre de touche d'une identité culturelle noire.

6 Ballade en La Mineur

En 1898, l'année de ses 23 ans, Coleridge-Taylor se mit en évidence en présentant deux œuvres.  La première fut sa Ballade en La Mineur.  C'était une commande sur recommandation du compositeur Edward Elgar (1857-1934) à l'occasion du prestigieux « Three Choirs Festival » annuel.  Cette composition fut à la fois un succès des critiques musicaux et du public.

7 Hiawatha's Wedding Feast
La deuxième œuvre majeure de Coleridge-Taylor qui date de 1898 s'appelle Hiawatha's Wedding Feast (Le Festin de Noces de Hiawatha) pour lequel il est le plus connu.  Cette composition est une suite en vers de Song of Hiawatha,  écrit par le poète américain Henry Wadsworth Longfellow.  Il dirigea la première avec grand succès.  Cette seule œuvre a été jouée des centaines de fois au Royaume Uni durant les quinze années qui suivirent.

8 Mariage
Coleridge-Taylor épousa Jessie Walmisley le 30 décembre 1899.  C'était une pianiste et une camarade de classe qu'il rencontra au Royal College of Music.

9 24 Mélodies Noires

Le compositeur admit qu'il devait aux Fisk Jubilee Singers et à leurs tournées en Europe d'avoir découvert les « Spirituals Afro-Américains ». Il associa aussi des chansons traditionnelles africaines et afro-américaines d'autres provenances pour élaborer ce qui devint ses 24 Negro Melodies, Op 59.  Coleridge-Taylor rédigea des commentaires pour accompagner cette composition dont nous citons l'extrait qui suit:
Ce que Brahms a fait pour la musique folklorique hongroise, Dvorak pour la musique de Bohême et Grieg pour celle de Norvège, j'ai essayé de le faire pour les Negro Melodies.  Le plan que j'ai adopté a été presque sans exception celui de la Tema con Variazoni [Variations sur des thèmes de départ].  Ce œuvre a été enregistré sur deux disques par David Shaffer-Gottschalk, piano,  « 24 Negro Melodies », Troy930-31 (2007).

10 Chef d'orchestre
Tout en dirigeant des concerts incluant des œuvres personnelles de son vaste répertoire, Coleridge-Taylor se produisit fréquemment pour interpréter les œuvres d'autres compositeurs.  Il occupa un poste permanent de chef d'orchestre de la Handel Society de Londres de 1904 jusqu'à sa mort.

11 L'enseignement

Coleridge-Taylor accepta régulièrement d'enseigner tout au long de sa carrière qui débuta en 1895.  Quand il mourut, il avait un poste de conférencier au Croydon Conservatoire, et de Professeur de Composition à Trinity College of Music, au Crystal Palace School of Art and Music et à la Guildhall School of Music.

12 L'Amérique du Nord
La publicité que lui apporta Hiawatha's Wedding Feast  eut pour conséquence de très nombreuses propositions pour faire des tournées tant au Royaume Uni qu'à l'étranger.  Les tournées les plus importantes pour le compositeur furent les trois tournées en Amérique du Nord en 1904, 1906 et 1910.

13 La Tournée de 1904
Le premier concert de la tournée de 1904 eut lieu à Washington DC.  La Société Coleridge-Taylor, un chœur afro-américain, se produisit avec la fanfare de la Marine des Etats-Unis avec le compositeur au pupitre. Durant son séjour dans la Capitale, Coleridge-Taylor rendit visite au Président Theodore Roosevelt à la Maison Blanche.

14 La Tournée de 1906
Jeffrey Green fait un compte-rendu de la tournée 1906 dans son article:
Au cours de la tournée de 1906, le Briton présenta The Atonement (L'expiation), The Quadroon Girl (La Quarteronne),  et Hiawatha.  Il fit aussi une tournée avec Burleigh.  Il se produisit à Toronto, St. Louis, Detroit, Pittsburgh et Milwaukee, ainsi qu'à Boston, Washington et Chicago, villes également sur la liste de sa première tournée.

15 La Tournée de 1910
Au sujet de la tournée de 1910, Green a notamment dit :
En mai et juin 1910, il visita l'Amérique pour la troisième et dernière fois. Boston, Detroit, New York et l'état du Connecticut étaient inclus dans son programme.  Il fut le chef d'orchestre d'honneur au Litchfield County Choral Union Festival à Norfolk, Connecticut.  Sa réputation était telle que deux racistes blancs refusèrent de jouer avec lui, estimant qu'il était humiliant de travailler sous la direction d'un Noir.

16 La mort
Le 1er septembre 1912, Samuel Coleridge-Taylor mourut d'une pneumonie, aggravée par un état d'épuisement dû au surmenage.  Il n'avait que 37 ans.  Il assurait une charge excessive de travail incluant composition, direction d'orchestre et enseignement, et pourtant il avait du mal à subvenir aux besoins de sa famille.  Lorsqu'il publiait une œuvre de musique, il ne recevait qu'une seule et faible somme d'argent de l'éditeur.  Les circonstances de sa mort contribuèrent à l'adoption ultérieure d'une législation de droits d'auteur pour les compositeurs du Royaume Uni.

17 L'Héritage
Coleridge-Taylor a laissé un vaste répertoire de musique vocale et instrumentale.  Avril, sa fille, et Hiawatha, son fils, ont ensuite obtenu des diplômes de la Guildhall School of Music.  Tous deux ont fait carrière au Royaume Uni comme musiciens classiques.  Avril a été aussi chef d’orchestre et pianiste.  Jeffrey Green a commenté ainsi cet héritage offert aux musiciens de descendance africaine :
En incluant dans ses compositions des éléments africains, afro-américains et afro caribéens dans ses mélodies et ses titres, tout en étant visiblement et fièrement de descendance africaine, la musique et les accomplissements de Samuel Coleridge-Taylor ont rendu leur fierté aux musiciens classiques noirs et leur ont évité tout complexe, tout particulièrement en Amérique où les compositions des maîtres européens ont dominé les programmes des salles de concert.

18 The Hiawatha Man
Geoffrey Self a récemment écrit une biographie majeure, intitulée « The Hiawatha Man », publiée par Scolar Press en 1995 : Jessie, l’épouse du compositeur, et Avril, leur fille, ont également écrit des biographies.

19 Romance en La Majeur
La violoniste Rachel Barton et The Encore Chamber Orchestra, dirigé par Daniel Hege ont enregistré en première mondiale La Romance en La Majeur pour Violon et Orchestre  de Coleridge-Taylor.  La référence du CD est Cedille 90000 035 (1997).  Marc Clague, Professeur de Musique de l’University of Michigan, a écrit en ces termes sur le livret du disque :
Bien qu’il ne soit pas reconnu au départ comme un joueur de violon, Coleridge-Taylor joua sa Romance en La Majeur, Op. 39 l’année de sa composition en 1899, accompagné au piano par Jessie, son épouse.
Ecrite en un mouvement continu, l’œuvre évite la virtuosité technique en faveur d’une harmonie riche et d’une beauté mélodique.

20 Musique de Chambre
L’Ensemble Coleridge comprend un groupe de dix musiciens, vivant dans l’état du Massachusetts et désireux de jouer des oeuvres de compositeurs ayant des origines africaines.  Cet ensemble a enregistré de la musique de chambre de Coleridge-Taylor sur AFKA SK 543 (1998). Le premier morceau sur le CD s’appelle Fantasiestucke [Pièces de Fantaisie] pour quatuor à cordes, Op. 5 (20:55). Le suivant a pour titre Five Negro Melodies for Piano Trio, Op. 59, No. 1 (18:10). Le dernier morceau s’appelle Nonet en Sol Mineur, Op. 2 (26:40).

21 Le CD Hiawatha
On peut se procurer une interprétation vocale et orchestrale de Hiawatha (119:15) sur un album Decca contenant deux CD : The British Music Collection  473 431-2.  Les chanteurs sont Bryn Terfel, Helen Field et Arthur Davies.  Ils sont accompagnés par le choeur du Welsh National Opera et l’Orchestre du Welsh National Opera, dirigé par Kenneth Alwyn. Cette pochette inclut aussi Symphonic Variations on an African Air (20:15), œuvre interprétée par le Royal Liverpool Philharmonic Orchestra sous la direction de Grant Llewellyn.

22 Four Novelletas
En 1999, Le Southwest German Chamber Orchestra, dirigé par Vladislav Czarnecki, présenta un enregistrement avec le label EBS, intitulé Novelleten der Romantik (Novelletas of Romanticism).  La musique est de Coleridge-Taylor et du compositeur danois Niels Gade (1817-1890). Sur le livret de l’album, le Dr. Hermann Richard Busch parle de Coleridge-Taylor en ces termes:
Son oeuvre remarquablement intéressante a la marque de la fin de la période romantique.
Ses Quatre Novelletas Op. 52 (1903) demeurent dans la tradition stylistique de Gade et Dvorak et excellent par leur grande variété de motifs.  Contemplation et impulsion, esprit et ironie sont intimement mêlées, annonçant déjà l’impressionnisme, allant parfois jusqu’aux frontières de l’opérette et du music-hall.  L’orchestre à cordes est complété par un tambourin et un triangle.

23 Artsong Collective
Le Collectif Artsong Collective et le violoniste Wilson Collins ont produit un disque intitulé My Heart Is Like A Singing Bird (Mon Coeur ressemble àun oiseau qui chante) : La musique est de Samuel Coleridge-Taylor, Musaeus MZCD 101 (2000).  Ce qui suit est un extrait d’un commentaire de Christopher Fifield sur le site Web
www.musicweb-international.com/classrev/2001/Feb01/Coleridge_Taylor.htm  :
The Artsong Collective (au départ, deux voix et un piano avec la possibilité d’ajouter d’autres musiciens sur demande) ont conçu ensemble un disque imaginatif composé de 21 chansons particulièrement agréables pour soprano ou ténor, avec cette idée créative d’ajouter la sonate de violon au milieu pour varier le menu.

24 Live-A-Music
Live-A-Music est un ensemble de musique de chambre comprenant cinq membres du Royal Liverpool Philharmonic Orchestra. Ce groupe a produit un CD en 2001 à tirage réduit. Le programme inclut le Fantasiestucke, Op. 5 de Coleridge-Taylor pour quartet à cordes et son Quintette for Piano and Strings, Op. 1.

25 Magnolias
Le pianiste Gail Davis Barnes a produit en 2002 un CD intitulé Magnolias. Le programme comprend des oeuvres pour piano de Coleridge-Taylor et R. Nathaniel Dett.  Coleridge-Taylor a signé dix pièces.  Cinq pièces, Scenes From An Imaginary Ballet,  Op. 74, sont extraites d’une oeuvre plus importante, Incidental Music to the Forest of Wild Thyme.  Quatre sont tirées de 24 Negro Melodies, Op. 59.  Le dernier titre qui est le plus long s’appelle Moorish Dance, Op. 55 (9:25).

26 Concerto pour violon en Si Mineur
Le Concerto pour violon en Si Mineur  de Coleridge-Taylor, Op. 80 (31:25) a été enregistré pour la première fois par le violoniste Philippe Graffin et le Johannesburg Philharmonic Orchestra, dirigé par Michael Hankinson.  Dans les commentaires de l’album Avie AV0044 (2004), Jessica Duchen écrit notamment :
Le concerto qui a été joué de très nombreuses fois, mais jamais enregistré auparavant, suit le format des trois mouvements traditionnels. Le caractère solennel et lyrique du premier mouvement en forme de sonate semble parfois rappeler Dvorak, ou d’autres fois Grieg, et Elgar que Coleridge-Taylor vénérait, dans la partie riche des cuivres.  Quelques contours mélodiques suggèrent l’influence des thèmes de Negro Spirituals.

Le Concerto pour Violon en Sol Mineur, Op. 80 est paru depuis par le violoniste Anthony Marwood sur Hyperion CDA67420 (2005) et le BBC Scottish Symphony Orchestra, dirigé par Martyn Brabbins. On peut en trouver une autre interprétation sur Lyrita SRCD.317 (2007), sur lequel la violoniste Lorraine McAslan est accompagnée par le London Philharmonic Orchestra sous la direction de Nicholas Braithwaite.

27 Ballade en Mi Mineur
Ballade, tel est le titre du CD des oeuvres de Edvard Grieg, Claude Debussy et Samuel Coleridge-Taylor, par EDI Records 9259 (2005). Les musiciens sont le violoniste Nokuthula Ngwenyama, un Américain à la fois d’ascendance zimbabwéenne et japonaise et Mihae Lee, un pianiste originaire de la Corée du Sud.  Coleridge-Taylor est représenté sur le disque de sa Ballade en Mi Mineur pour Violon et Piano, Op. 73 (13:36). Arianne Levesque a écrit dans ses commentaires:
On peut attribuer cette impulsion, parmi des compositeurs comme Grieg, Debussy et Coleridge-Taylor, de créer un langage fondé sur une affiliation culturelle à une montée des nationalismes au début du XXe siècle.  Ce climat inspira un fort désir de refléter par des compositions musicales la fierté d’appartenance à ses origines culturelles sans rompre avec la tradition classique solidement ancrée à l’intérieur de laquelle ils ont joué un rôle majeur.

28 Les autres disques
Les autres disques de Samuel Coleridge-Taylor inclut :
Le Quintette pour piano en sol mineur (26:23) ; la Ballade en do Mineur (13:00) ; Le Quintette pour Clarinette en Fa dièse Mineur (29:56) ; L’Ensemble Nash ; Hyperion CDA67590 (2007).
Hiawatha's Wedding Feast; Petite Suite de Concert; Bamboula
(55:39);  Royal Philharmonic Orchestra; Direction : Malcolm Sargent;
Bournemouth Symphony Orchestra; Direction : Kenneth Alwyn; EMI
Classics for Pleasure 5870242 (2005)

Petite Suite de Concert (11:54) ; Ballade en ré mineur (12:54) ; Spirituals (18:29) ; Clarinet Quintet in A (35:39)
; Harold Wright, clarinette ; Virginia Eskin, piano ; Michael Ludwig, violon ; Hawthorne String Quartet ; Koch 3 7056 2H1 (1992)
Songs from Hiawatha ; Bamboula ; Bournemouth Symphony Chorus et
Bournemouth Symphony Orchestra; Direction : Kenneth Alwyn ;
Eminence CDEMX2276 (1996)
Violin Sonata ; African Dances ; Hiawathan Sketches ; Petite Suite de Concert ; David Juritz, Violon ; Michael Dussek, piano ; Dutton Laboratories (2003)

29 Les partitions
Les partitions de Coleridge-Taylor sont répertoriées par Chester-Novello et on peut en prendre connaissance sur le site Web :
www.chester-novello.com/ 

30 Bibliographie

African Heritage Symphonic Collection, Vol. 1 [ L'Héritage Africain Collection Symphonique, Vol. 1 ], Cedille 90000 055 (2000); Les pages intérieures du disque par Dominique-Rene de Lerma, le Professeur de Musique, l'Université de Lawrence.

Microsoft Encarta Africana Encyclopedia [Encyclopédie Microsoft Encarta Africana], sur CD-ROM et dans un livre publie par Basic Civitas Books. Kwame Anthony Appiah et Henry Louis Gates, Jr., Rédacteurs.

Clements, Robert.  African Romances: The Life & Music of Samuel Coleridge-Taylor (1875-1912). [Idylles africains : La Vie et la Musique de Samuel Coleridge-Taylor (1875-1912)].  Essaie à site Web Militant Eclecticism, septembre 1997, à commemorate l'anniversaire de la mort du compositeur dans septembre 1912.

Everyman's Dictionary of Music [Le Dictionnaire de la Musique d'Everyman] ; Compilation par Eric Blom ; A revisé par Jack Westrup, le Professeur de Musique, l'Université d'Oxford. New York : New American Library, 1971.

Harvard Biographical Dictionary of Music [Le Dictionnaire Biographique de la Musique d'Harvard] ; Edité par Don Michael Randel. Cambridge, Massachusetts et Londres, Angleterre : Belknap.


Droit d'auteur

Cette page a été mise à jour le 01/01/16