Accueil
Compositeurs Musiciens Histoire des Noirs Audio À propos du site Web Liens
Compositeurs:
Adams, H. Leslie Akpabot, Samuel Ekpe Alberga, Eleanor Bonds, Margaret Allison Brouwer, Leo Burleigh, Henry Thacker Coleridge-Taylor, Samuel Cunningham, Arthur Dawson, William Levi Dédé, Edmund Dett, R. Nathaniel Elie, Justin Ellington, Edward K. "Duke" Euba, Akin Garcia, José Mauricio Nunes Hailstork, Adolphus C. Holland, Justin Jeanty, Occide Johnson, James P Joplin, Scott Kay, Ulysses Simpson Khumalo, J.S. Mzilikazi Lambert, Sr., Charles Lucièn Lambert, Jr. Lucièn-Léon G. Lamothe, Ludovic Leon, Tania Moerane, Michael Mosoeu Perkinson, Coleridge-Taylor Pradel, Alain Pierre Price, Florence Beatrice Racine, Julio Roldan, Amadeo Saint-Georges, Le Chevalier de Sancho, Ignatius Smith, Hale Smith, Irene Britton Sowande, Fela Still, William Grant Walker, George Theophilus White, José Silvestre Williams, Julius P.
Daniel Marciano, Traducteur
Livre d'or
William J. Zick, Webmestre
wzick@ameritech.net
Overtures from the British Isles
Samuel Coleridge-Taylor: Overture to The Song of Hiawatha
(11:21)
BBC National Orchestra of Wales
Rumon Gamba, Conductor
Chandos 10797 (2014)
Samuel Coleridge-Taylor: Undiscovered Piano Works;
Waka Hasegawa, Piano;
Metropolis Group 1301
Samuel Coleridge-Taylor: Hiawatha's
Wedding Feast,
Othello, Petite Suite de Concert, Four Characteristic Valses
Heritage 249 (2013)
« Fantasiestucke for String Quartet,
Op. 5 » (20:55)
« Five Negro Melodies for Piano Trio » (18:10)
« Nonet in F Minor » (26:40)
Coleridge Ensemble
AFKA SK 543 (1998)
www.sctf.org.uk
« Hiawatha's Wedding Feast »
«
Petite Suite de Concert »
«
Bamboula »
Royal Philharmonic Orchestra;
Direction : Malcolm Sargent;
Bournemouth Symphony Orchestra; Direction : Kenneth Alwyn;
EMI
Classics for Pleasure 5870242 (2005)
« Samuel Coleridge-Taylor Clarinet Quintet » (35:39)
Harold Wright, clarinette
Virginia Eskin, piano
Michael Ludwig, violon
Hawthorne String Quartet
Koch 3 7056 2H1 (1992)
« 24 Negro Melodies, Op. 59 »
(76:48)
Frances Walker, piano
Orion 83105 (2006)
Marquis Classics Distribution
|
Accueil ->
Compositeurs -> Coleridge-Taylor,
Samuel
English
http://www.longfellowchorus.com/SCTsynopsis
Échantillons audio :
1 Koch International Classics 3-7056-2 H1 (1992) ;
«
Samuel Coleridge-Taylor: Clarinet Quintet/Petite
Suite/Ballade/Spirituals » ;
Harold Wright,
clarinette ; Hawthorne String Quartet
Clarinet
Quintet in A
2 Musicians Showcase 1091 (2003) ; « Senku: Piano
Music by Composersof African
Descent » ; William
H. Chapman Nyaho, Piano ; Deep
River
3 AFKA SK 543 (1998) ; « Samuel Coleridge-Taylor:
Chamber Music » ; The
Coleridge
Ensemble ;
« Five Negro Melodies for Piano Trio Op. 59,
No. 1 »
; AFKA SK 543 (1998)
Sometimes I feel like a
motherless child
(Période 4:53)
4 Cedille 90000 035 (1997)
; « Violin Concertos by
Black Composers of the 18th and 19th
Centuries » ; Rachel Barton, violon ; Encore
Chamber Orchestra ; Direction : Daniel Hege
Romance in G Major for Violin
and Orchestra
5 Cedille 90000 055 (2000)
; « African Heritage
Symphonic series, Vol. 1 » ; Chicago Sinfonietta ;
Direction : Paul Freeman
a Danse Nègre From
African Suite
b Petite Suite de
Concert
6
Édité par le pianiste (2001) ;
« Magnolias » ; Gail
Davis Barnes, piano
Scenes
From An Imaginary Ballet, Op. 74
7 EDI Records 9259 (2005) ; « Ballade » ;
Nokuthula Ngwenyama, violon ; Mihae Lee, piano
Ballade in C
Minor, Op. 73
« L'Homme
d'Hiawatha »
1 Naissance
Le compositeur britannique Samuel Coledridge-Taylor est né le 15
août 1875 à Holborn, un faubourg de Londres. Sa mère était
anglaise et s'appelait Alice Hare. Daniel Peter Taylor, son père, était un natif de la Sierra Leone.
2 Le père
Daniel Taylor a fait des études de médecine à King's College. Après avoir obtenu son diplôme, il découvrit que ses origines
représentaient un handicap pour ouvrir un cabinet médical au
Royaume Uni. C'est pourquoi il retourna en Afrique
définitivement peu avant la naissance de Samuel. Jeffrey Green a
publié un article dans Black Music Research Journal, Vol. 10,
No. 2, intitulé « The Foremost Musician of His Race: Samuel
Coleridge-Taylor of England, 1875-1912 » (Le Plus Eminent Musicien de sa Race, Samuel Coleridge-Taylor d'Angleterre,
1875-1912). Parlant de Samuel, il dit :
Il n’avait aucun lien avec le Dr. Taylor qui quitta la Sierra
Leone et le port trépidant de Freetown pour s’installer en un
endroit paisible de la Gambie coloniale où il est mort en 1904.
3 La
Jeunesse
Le jeune Samuel fut élevé par sa mère anglaise et son beau-père,
mais le Colonel Herbert A. Walters qui était l'un des membres de
la chorale de l'église où le garçon chantait, dirigea son
éducation musicale. Samuel enfant étudia également le violon
avec un musicien local.
4 Etudes
Quand il fut en âge d'aller à l'université, Walters obtint pour
Samuel une entrevue d'admission au Royal College of Music. Il fut alors admis dans une classe de violon en 1890. Deux années
plus tard, il s'orienta vers des cours de composition et il eut
Charles Villiers Stanford pour professeur. Il fit jouer ses
œuvres devant un public alors qu'il était encore étudiant.
5 Pan-Africanisme
Bien vite, le compositeur commença à travailler avec Lawrence
Dunbar (1872-1906), poète et auteur afro-américain. Dans un
article de l'Africana Encyclopedia, Roanne Edwards dit de
Coleridge-Taylor:
C'était aussi un défenseur très en vue du mouvement pan-africain
mettant l'accent sur l'importance d'un héritage africain commun
représentant la pierre de touche d'une identité culturelle
noire.
6 Ballade en La Mineur
En 1898, l'année de ses 23 ans, Coleridge-Taylor se mit en
évidence en présentant deux œuvres. La première fut sa Ballade
en La
Mineur. C'était une commande sur recommandation du compositeur
Edward Elgar (1857-1934) à l'occasion du prestigieux « Three
Choirs Festival » annuel. Cette composition fut à la fois un
succès des critiques musicaux et du public.
7 Hiawatha's Wedding Feast
La deuxième œuvre majeure de Coleridge-Taylor qui date de 1898
s'appelle Hiawatha's Wedding Feast (Le Festin de Noces de
Hiawatha) pour lequel il est le plus connu. Cette composition
est une suite en vers de Song of Hiawatha, écrit par le poète
américain Henry Wadsworth Longfellow. Il dirigea la première
avec grand succès. Cette seule œuvre a été jouée des centaines
de fois au Royaume Uni durant les quinze années qui suivirent.
8 Mariage
Coleridge-Taylor épousa Jessie Walmisley le 30 décembre 1899. C'était une pianiste et une camarade de classe qu'il rencontra
au Royal College of Music.
9 24 Mélodies Noires
Le compositeur admit qu'il devait aux Fisk Jubilee Singers et à
leurs tournées en Europe d'avoir découvert les « Spirituals
Afro-Américains ». Il associa aussi des chansons traditionnelles
africaines et afro-américaines d'autres provenances pour
élaborer ce qui devint ses 24 Negro Melodies, Op 59. Coleridge-Taylor rédigea des commentaires pour accompagner cette
composition dont nous citons l'extrait qui suit:
Ce que Brahms a fait pour la musique folklorique hongroise,
Dvorak pour la musique de Bohême et Grieg pour celle de Norvège,
j'ai essayé de le faire pour les Negro Melodies. Le plan que
j'ai adopté a été presque sans exception celui de la Tema con
Variazoni [Variations sur des thèmes de départ]. Ce
œuvre a été enregistré sur deux disques par David
Shaffer-Gottschalk, piano, « 24 Negro Melodies »,
Troy930-31 (2007).
10 Chef
d'orchestre
Tout en dirigeant des concerts incluant des œuvres personnelles
de son vaste répertoire, Coleridge-Taylor se produisit
fréquemment pour interpréter les œuvres d'autres compositeurs. Il occupa un poste permanent de chef d'orchestre de la Handel
Society de Londres de 1904 jusqu'à sa mort.
11 L'enseignement
Coleridge-Taylor accepta régulièrement d'enseigner tout au long
de sa carrière qui débuta en 1895. Quand il mourut, il avait un
poste de conférencier au Croydon Conservatoire, et de Professeur
de Composition à Trinity College of Music, au Crystal Palace
School of Art and Music et à la Guildhall School of Music.
12 L'Amérique du Nord
La publicité que lui apporta Hiawatha's Wedding Feast eut pour
conséquence de très nombreuses propositions pour faire des
tournées tant au Royaume Uni qu'à l'étranger. Les tournées les
plus importantes pour le compositeur furent les trois tournées
en Amérique du Nord en 1904, 1906 et 1910.
13 La
Tournée de 1904
Le premier concert de la tournée de 1904 eut lieu à Washington
DC. La Société Coleridge-Taylor, un chœur afro-américain, se
produisit avec la fanfare de la Marine des Etats-Unis avec le
compositeur au pupitre. Durant son séjour dans la Capitale,
Coleridge-Taylor rendit visite au Président Theodore Roosevelt à
la Maison Blanche.
14 La
Tournée de 1906
Jeffrey Green fait un compte-rendu de la tournée 1906 dans son
article:
Au cours de la tournée de 1906, le Briton présenta The Atonement
(L'expiation), The Quadroon Girl (La Quarteronne), et
Hiawatha. Il fit aussi une tournée avec Burleigh. Il se produisit à
Toronto, St. Louis, Detroit, Pittsburgh et Milwaukee, ainsi qu'à
Boston, Washington et Chicago, villes également sur la liste de
sa première tournée.
15 La Tournée de 1910
Au sujet de la tournée de 1910, Green a notamment dit :
En mai et juin 1910, il visita l'Amérique pour la troisième et
dernière fois. Boston, Detroit, New York et l'état du
Connecticut étaient inclus dans son programme. Il fut le chef
d'orchestre d'honneur au Litchfield County Choral Union Festival
à Norfolk, Connecticut. Sa réputation était telle que deux
racistes blancs refusèrent de jouer avec lui, estimant qu'il
était humiliant de travailler sous la direction d'un Noir.
16 La mort
Le 1er septembre 1912, Samuel Coleridge-Taylor mourut d'une
pneumonie, aggravée par un état d'épuisement dû au surmenage. Il n'avait que 37 ans. Il assurait une charge excessive de travail
incluant composition, direction d'orchestre et enseignement, et
pourtant il avait du mal à subvenir aux besoins de sa famille. Lorsqu'il publiait une œuvre de musique, il ne recevait qu'une
seule et faible somme d'argent de l'éditeur. Les circonstances
de sa mort contribuèrent à l'adoption ultérieure d'une
législation de droits d'auteur pour les compositeurs du Royaume
Uni.
17 L'Héritage
Coleridge-Taylor a laissé un vaste répertoire de musique vocale
et instrumentale. Avril, sa fille, et Hiawatha, son fils, ont
ensuite obtenu des diplômes de la Guildhall School of Music. Tous deux ont fait carrière au Royaume Uni comme musiciens
classiques. Avril a été aussi chef d’orchestre et pianiste. Jeffrey Green a commenté ainsi cet héritage offert aux musiciens
de descendance africaine :
En incluant dans ses compositions des éléments africains,
afro-américains et afro caribéens dans ses mélodies et ses
titres, tout en étant visiblement et fièrement de descendance
africaine, la musique et les accomplissements de Samuel
Coleridge-Taylor ont rendu leur fierté aux musiciens classiques
noirs et leur ont évité tout complexe, tout particulièrement en
Amérique où les compositions des maîtres européens ont dominé
les programmes des salles de concert.
18 The
Hiawatha Man
Geoffrey Self a récemment écrit une biographie majeure,
intitulée « The Hiawatha Man », publiée par Scolar Press en 1995
: Jessie, l’épouse du compositeur, et Avril, leur fille, ont
également écrit des biographies.
19 Romance
en La Majeur
La violoniste Rachel Barton et The Encore Chamber Orchestra,
dirigé par Daniel Hege ont enregistré en première mondiale La
Romance en La Majeur pour Violon et Orchestre de
Coleridge-Taylor. La référence du CD est Cedille 90000 035
(1997). Marc Clague, Professeur de Musique de l’University of
Michigan, a écrit en ces termes sur le livret du disque :
Bien qu’il ne soit pas reconnu au départ comme un joueur de
violon, Coleridge-Taylor joua sa Romance en La Majeur, Op. 39
l’année de sa composition en 1899, accompagné au piano par
Jessie, son épouse.
Ecrite en un mouvement continu, l’œuvre évite la virtuosité
technique en faveur d’une harmonie riche et d’une beauté
mélodique.
20 Musique
de Chambre
L’Ensemble Coleridge comprend un groupe de dix musiciens, vivant
dans l’état du Massachusetts et désireux de jouer des oeuvres de
compositeurs ayant des origines africaines. Cet ensemble a
enregistré de la musique de chambre de Coleridge-Taylor sur AFKA
SK 543 (1998). Le premier morceau sur le CD s’appelle Fantasiestucke [Pièces de Fantaisie] pour quatuor à cordes, Op.
5 (20:55). Le suivant a pour titre Five Negro Melodies for Piano
Trio, Op. 59, No. 1 (18:10). Le dernier morceau s’appelle Nonet
en Sol Mineur, Op. 2 (26:40).
21 Le CD
Hiawatha
On peut se procurer une interprétation vocale et orchestrale de
Hiawatha (119:15) sur un album Decca contenant deux CD : The
British Music Collection 473 431-2. Les chanteurs sont Bryn
Terfel, Helen Field et Arthur Davies. Ils sont accompagnés par
le choeur du Welsh National Opera et l’Orchestre du Welsh
National Opera, dirigé par Kenneth Alwyn. Cette pochette inclut
aussi Symphonic Variations on an African Air (20:15), œuvre
interprétée par le Royal Liverpool Philharmonic Orchestra sous
la direction de Grant Llewellyn.
22 Four
Novelletas
En 1999, Le Southwest German Chamber Orchestra, dirigé par
Vladislav Czarnecki, présenta un enregistrement avec le label
EBS, intitulé Novelleten der Romantik (Novelletas of
Romanticism). La musique est de Coleridge-Taylor et du
compositeur danois Niels Gade (1817-1890). Sur le livret de
l’album, le Dr. Hermann Richard Busch parle de Coleridge-Taylor
en ces termes:
Son oeuvre remarquablement intéressante a la marque de la fin de
la période romantique.
Ses Quatre Novelletas Op. 52 (1903) demeurent dans la tradition
stylistique de Gade et Dvorak et excellent par leur grande
variété de motifs. Contemplation et impulsion, esprit et ironie
sont intimement mêlées, annonçant déjà l’impressionnisme, allant
parfois jusqu’aux frontières de l’opérette et du music-hall. L’orchestre à cordes est complété par un tambourin et un
triangle.
23 Artsong
Collective
Le Collectif Artsong Collective et le violoniste Wilson Collins
ont produit un disque intitulé My Heart Is Like A Singing Bird
(Mon Coeur ressemble àun oiseau qui chante) : La musique est de
Samuel Coleridge-Taylor, Musaeus MZCD 101 (2000). Ce qui suit
est un extrait d’un commentaire de Christopher Fifield sur le
site Web
www.musicweb-international.com/classrev/2001/Feb01/Coleridge_Taylor.htm :
The Artsong Collective (au départ, deux voix et un piano avec la
possibilité d’ajouter d’autres musiciens sur demande) ont conçu
ensemble un disque imaginatif composé de 21 chansons
particulièrement agréables pour soprano ou ténor, avec cette
idée créative d’ajouter la sonate de violon au milieu pour
varier le menu.
24 Live-A-Music
Live-A-Music est un ensemble de musique de chambre comprenant
cinq membres du Royal Liverpool Philharmonic Orchestra. Ce
groupe a produit un CD en 2001 à tirage réduit. Le programme
inclut le Fantasiestucke, Op. 5 de Coleridge-Taylor pour quartet
à cordes et son Quintette for Piano and Strings, Op. 1.
25 Magnolias
Le pianiste Gail Davis Barnes a produit en 2002 un CD intitulé
Magnolias. Le programme comprend des oeuvres pour piano de
Coleridge-Taylor et R. Nathaniel Dett. Coleridge-Taylor a signé dix pièces. Cinq pièces,
Scenes From An Imaginary Ballet,
Op. 74, sont extraites d’une oeuvre plus importante, Incidental
Music to the Forest of Wild Thyme. Quatre sont tirées de
24
Negro Melodies, Op. 59. Le dernier titre qui est le plus long
s’appelle Moorish Dance, Op. 55 (9:25).
26 Concerto
pour violon en Si Mineur
Le Concerto pour violon en Si Mineur de Coleridge-Taylor, Op. 80
(31:25) a été enregistré pour la première fois par le violoniste
Philippe Graffin et le Johannesburg Philharmonic Orchestra,
dirigé par Michael Hankinson. Dans les commentaires de l’album
Avie AV0044 (2004), Jessica Duchen écrit notamment :
Le concerto qui a été joué de très nombreuses fois, mais jamais
enregistré auparavant, suit le format des trois mouvements
traditionnels. Le caractère solennel et lyrique du premier
mouvement en forme de sonate semble parfois rappeler Dvorak, ou
d’autres fois Grieg, et Elgar que Coleridge-Taylor vénérait,
dans la partie riche des cuivres. Quelques contours mélodiques
suggèrent l’influence des thèmes de Negro Spirituals.
Le Concerto pour Violon en Sol Mineur, Op. 80 est paru depuis
par le violoniste Anthony Marwood sur Hyperion CDA67420 (2005)
et le BBC Scottish Symphony Orchestra, dirigé par Martyn
Brabbins. On peut en trouver une autre interprétation sur Lyrita
SRCD.317 (2007), sur lequel la violoniste Lorraine McAslan est
accompagnée par le London Philharmonic Orchestra sous la
direction de Nicholas Braithwaite.
27 Ballade
en Mi Mineur
Ballade, tel est le titre du CD des oeuvres de Edvard Grieg,
Claude Debussy et Samuel Coleridge-Taylor, par EDI Records 9259
(2005). Les musiciens sont le violoniste Nokuthula Ngwenyama, un
Américain à la fois d’ascendance zimbabwéenne et japonaise et
Mihae Lee, un pianiste originaire de la Corée du Sud. Coleridge-Taylor est représenté sur le disque de sa
Ballade en
Mi Mineur pour Violon et Piano, Op. 73 (13:36). Arianne Levesque
a écrit dans ses commentaires:
On peut attribuer cette impulsion, parmi des compositeurs comme
Grieg, Debussy et Coleridge-Taylor, de créer un langage fondé
sur une affiliation culturelle à une montée des nationalismes au
début du XXe siècle. Ce climat inspira un fort désir de refléter
par des compositions musicales la fierté d’appartenance à ses
origines culturelles sans rompre avec la tradition classique
solidement ancrée à l’intérieur de laquelle ils ont joué un rôle
majeur.
28 Les
autres disques
Les autres disques de Samuel
Coleridge-Taylor inclut :
Le Quintette pour piano en sol mineur (26:23) ; la Ballade en
do Mineur (13:00) ; Le Quintette pour Clarinette en Fa dièse
Mineur (29:56) ; L’Ensemble Nash ; Hyperion CDA67590 (2007).
Hiawatha's Wedding Feast; Petite Suite de Concert; Bamboula
(55:39);
Royal Philharmonic Orchestra; Direction : Malcolm Sargent;
Bournemouth Symphony Orchestra; Direction : Kenneth Alwyn; EMI
Classics for Pleasure 5870242 (2005)
Petite Suite de Concert (11:54) ; Ballade en ré mineur (12:54) ;
Spirituals (18:29) ; Clarinet Quintet in A (35:39) ; Harold
Wright, clarinette ; Virginia Eskin, piano ; Michael Ludwig, violon ;
Hawthorne String Quartet ; Koch 3 7056 2H1 (1992)
Songs from Hiawatha ; Bamboula ; Bournemouth Symphony
Chorus et
Bournemouth Symphony Orchestra; Direction : Kenneth Alwyn ;
Eminence CDEMX2276 (1996)
Violin Sonata ; African Dances ; Hiawathan Sketches ; Petite
Suite de Concert ; David Juritz, Violon ; Michael Dussek,
piano ; Dutton Laboratories (2003)
29 Les partitions
Les partitions de Coleridge-Taylor sont répertoriées par
Chester-Novello et on peut en prendre connaissance sur le site
Web :
www.chester-novello.com/
30 Bibliographie
African Heritage Symphonic Collection, Vol. 1 [ L'Héritage
Africain Collection Symphonique, Vol. 1 ], Cedille 90000 055
(2000); Les pages intérieures du disque par Dominique-Rene de
Lerma, le Professeur de Musique, l'Université de Lawrence.
Microsoft Encarta Africana Encyclopedia [Encyclopédie Microsoft
Encarta Africana], sur CD-ROM et dans un livre publie par Basic
Civitas Books. Kwame Anthony Appiah et Henry Louis Gates, Jr.,
Rédacteurs.
Clements, Robert. African Romances: The Life & Music of Samuel
Coleridge-Taylor (1875-1912). [Idylles africains : La Vie et la
Musique de Samuel Coleridge-Taylor (1875-1912)]. Essaie à site
Web Militant Eclecticism, septembre 1997, à commemorate
l'anniversaire de la mort du compositeur dans septembre 1912.
Everyman's Dictionary of Music [Le Dictionnaire de la Musique
d'Everyman] ; Compilation par Eric Blom ; A revisé par Jack
Westrup, le Professeur de Musique, l'Université d'Oxford. New
York : New American Library, 1971.
Harvard Biographical Dictionary of Music [Le Dictionnaire
Biographique de la Musique d'Harvard] ; Edité par Don Michael
Randel. Cambridge, Massachusetts et Londres, Angleterre :
Belknap.
Droit d'auteur
Cette page a été mise à jour le
01/01/16
|