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Walker, George Theophilus
White, José Silvestre
Williams, Julius P.

 

Daniel Marciano, Traducteur

 

Livre d'or

William J. Zick, Webmaster, wzick@ameritech.net

 

 

 

 

Duke Ellington
Black, Brown, and Beige
Buffalo Philharmonic Orchestra
JoAnn Falletta, Conductor
Naxos 8.559737 (2013)

 

 

 

Duke Ellington
Four Symphonic Works
American Composers Orchestra
Maurice Peress, Conductor
Nimbus 25 11 (2008)

 

 

Harlem
Detroit Symphony Orchestra
Neeme Järvi, Conductor
Chandos 9226 (1993)

 

 

Suite from 'The River'
Detroit Symphony Orchestra
Neeme Järvi, Conductor
Chandos 9154 (1993)

 

 

 

 


“A Century of Negro Progress Exposition," McCormick Place, Chicago, Ill., August 16th – September 2nd, 1963. 

 

 

 

 


Duke Ellington, Billy Strayhorn & Lil Greenwood (« My People » (1963)

 

 

 

 

 

 


Duke Ellington's My People
Original Cast Album
Contact Records

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Classic Ellington
City of Birmingham Symphony Orchestra
Simon Rattle, conductor
EMI 5 57014 2 (1999)

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Duke Ellington Mainly Black: Black, Brown and Beige - Harlem - Sophisticated Lady - Isfahan - Take the 'A' Train
City of Birmingham Symphony Orchestra; Sir Simon Rattle
Nigel Kennedy, violin
Alec Danworth, double bass
Lena Horne, voice
EMI Classics 41119 (2010)

 

Home -> Composers -> Ellington, Edward Kennedy « Duke »

English
 
Edward Kennedy « Duke » Ellington  (1899-1974)

Compositeur afro-américain de jazz et de musique classique, pianiste et chef d'orchestre
 

 


Table des Matières

  1 Introduction 
  2 Les jeunes années
  3 Le Cotton Club
  4 Un style personnel
  5 Carnegie Hall
  6 Musique sacrée
  7 Droits Civiques
  8 Les Dermières Années
  9 New World a-Comin'
 10 Disques
 11 Duke Ellington classique
 12 Quatre œuvres
 13 Piano à quatre mains
 14 Ressources

 

The Definitive Duke Ellington
Sony 61444 (2000)


Concert de Musique sacrée, Chicago (1968)

1 Introduction
Edward Kennedy « Duke » Ellington était un compositeur afro- américain de jazz et musique classique, pianiste et chef d'orchestre.  Il est né à Washington, D.C. le 29 avril 1899 dans une famille de classe moyenne.  Dans un article de l'Africana Encyclopedia, James Clyde Sellman écrit :
Durant près d'un demi-siècle, Duke Ellington dirigea le premier grand orchestre américain et par ses compositions et ses représentations, il apporta une crédibilité artistique au jazz afro-américain.  Ellington jouait du piano mais son vrai instrument ce fut son orchestre.

2 Les jeunes années
Le jeune Edward commença à étudier le piano à l'âge de 7 ans. Ce  n'est qu'à l'âge de 17 ans qu'il se mit à jouer du piano professionnellement.  A l'âge de 20 ans il devint chef d'orchestre, jouant à l'occasion d'événements sociaux.  En 1922, Ellington alla à New York où il joua dans des orchestres de théâtre ou de jazz.  Sa première œuvre pour Broadway fut un opéra comique, Chocolate Kiddies, qui eut lieu en 1924 mais ne connut pas un grand succès. Cette même année, il devint chef d'un groupe de jazz de six membres, connu tout d'abord sous l'appellation de Elmer Snowden Band. En moins de deux ans, l'orchestre d'Ellington compte onze musiciens dans ses rangs.

Bien que connu surtout pour avoir composé, dirigé et interprété environ 2 000 compositions de jazz pour grand orchestre, Ellington composa également des œuvres pour orchestre, musique de chambre et piano solo dans un style classique.  Sa musique classique a graduellement fait de nouveaux adeptes ces dernières années grâce à des enregistrements qui sont le centre d'intérêt de cette page Web.
 
3 Le Cotton Club
L'Africana Encyclopedia relate l'association d'Ellington avec le Cotton Club à Harlem :
Au cours de l'automne 1927, l'orchestre d'Ellington s'assura un engagement de longue durée au Cotton Club, le nightclub le plus prestigieux de New York qui était câblé afin de retransmettre des émissions de radio en direct et apportèrent à Ellington une notoriété nationale.

Dans l'esprit du temps, le Cotton Club était régi selon des règles de ségrégation raciale.  Seuls, les Blancs pouvaient être patrons ; tous les serveurs et les artistes étaient Afro-Américains.  Durant l'engagement au Cotton Club, l'orchestre prenait le dénominatif le d'Orchestre du Cotton Club.

4 Un style personnel
Ellington affirma le style distinctif de son orchestre par une série d'enregistrements en 1927-1928.  Les chansons étaient minutées en fonction des disques 78 tours qui n'offraient qu'un enregistrement d'une durée de trois minutes par face.  Chaque disque ne pouvait jouer approximativement trois minutes sur chaque côté.  Parmi de nombreux titres, Black Beauty, composition d'Ellington en 1928, devint un élément durable de répertoire de l'orchestre. L'ensemble bénéficia d'une publicité nationale supplémentaire après la création en 1930 du film Check and Double Check.  Le premier disque de long durée d'Ellington fut sa composition Creole Rhapsody.  La durée en était de 8 minutes et demie sur les deux faces d'un disque de 78 tours.  On peut lire dans l'Africana Encyclopedia :
Vers le milieu des années 30, Ellington écrivit la partition d'un film musical d'une durée de 9 minutes, Symphony in Black (1935), qui présentait en vedette la jeune Billie Holiday, signe avant-coureur de Black, Brown, and Beige.  Ellington et son orchestre firent de fréquentes tournées à travers les Etats-Unis dans les années 30 et connurent le succès en Europe pendant leurs tournées en 1933 et 1939.  En 1938 l'orchestre engagea Billy Strayhorn qui devint le collaborateur intime pendant les 30 années qui suivirent.

5 Carnegie Hall
En 1943, Ellington et son orchestre jouèrent au légendaire Carnegie Hall de New York.  Le programme comprenait une partie préliminaire de 44 minutes intitulé Black, Brown, and Beige : une tonalité parallèle au peuple noir américain.  Ce travail ne cadrait pas avec les conventions de jazz ou de la musique classique, et les réactions des critiques furent si décevantes qu'Ellington ne rejoua jamais l'œuvre complète en public.  Toutefois, sur l'Africana Encyclopedia on peut lire :
Ni Ellington, ni Strayhorn ne furent dissuadés de créer d'autres suites de Jazz de longue durée, comprenant The Liberian Suite (1947) ; Harlem (1951) ; The Festival Suite (1956) ;
Such Sweet Thunder (1957), un tribut musical à Shakespeare ;  Suite Thursday (1960), qui rendait hommage à l'auteur John Steinbeck et Far East Suite (1966).  Ellington composa également des musiques de films pour Anatomy of a Murder (1959) et Paris Blues (1961).

6 Concerts de musique sacrée
Ellington commença à explorer des thèmes de musique sacrée avec son Concert of Sacred Music en 1965.  L'Africana Encyclopedia nous dit à ce propos :
Au début, God, le premier mouvement d'Ellington, obtint un « Grammy Award » en 1966, récompensant la composition de jazz la plus originale.  En 1968 Ellington composa Second Sacred Concert. Peu avant sa mort, il était en train d'en préparer un troisième.

7 Droits Civiques
Ellington pris part au mouvement des Civil Rights à partir des années 40.  En 1941, il écrivit la partition du spectacle musicale Jump for Joy, un spectacle avant pour but de démythifier les stéréotypes cinématographiques de la culture populaire afro-americaine.  Au cours de la création de Black, Brown, and Beige à Carnegie Hall, il s'adressa au public des notables pour leur dire que toutes les couleurs contribuant à l'effort de guerre pour la défense du rouge, du blanc et du bleu.

8 Les Dernières Années
Au cours de ses dernières années, Ellington et les membres de son orchestre eurent un calendrier chargé de représentations uniques, tout en faisant des enregistrements avec de petites formations de jazz avec des artistes comme Charles Mingus et Max Roach.  Lors d'un enregistrement mémorable en 1962, Duke Ellington se produisit avec John Coltrane.  Lors de la célébration de son 70e anniversaire en 1969, le Président Richard Nixon lui décerna « The Medal of Freedom ».  En 1973, Ellington fut atteint du cancer des poumons. Même après son hospitalisation l'année suivante, il continua de composer des œuvres musicales.  Ellington mourut à New York à l'hôpîtal le 24 mai 1974.

9 New World a-Comin'
Le New World a-Comin' d'Ellington (10:18) a été enregistré par le pianiste Marco Fumo sous le label musical italien Dynamic CDS 351 (2000) avec la musique de quatre autres compositeurs : George Gershwin, James Price Johnson, Scott Joplin et William Grant Still. Le livret d'accompagnement donne une description de cette
œuvre :
L'une des compositions les plus admirées, écrites par un Ellington au fait de sa maturité, c'est celui des grandes « suites ».  En fait, cette œuvre tient davantage d'un poème symphonique dense d'inspiration littéraire que Duke composa en 1943 et interpréta souvent et de maintes façons ; au piano solo, avec un orchestre de jazz ou symphonique.  Il la jouait, chaque fois, d'une manière légèrement differente, pour finir par l'insérer dans son First Sacred Concert ce qui contribua - comme l'a écrit un critique anglais des années 30 - à donner à cette composition un souffle prophétique.

Cette œuvre mêle magnifiquement une noble inspiration à l'humour gracieux de la vie quotidienne.  Avec les compositions de Joplin, Johnson et Still, elle partage une inspiration religieuse puissante ; et cela pour la simple raison que rien ne pourrait être plus
« politique » dans la vie morne de ces musiciens brillants et pourtant méconnus, ridiculisés ou mis à l'écart, que de prêcher la fraternité de tous les hommes.

10 Disques d'orchestre symphonique
Le Detroit Symphony Orchestra, dirigé par Neeme Järvi, a enregistré trois compositions d'Ellington pour orchestre symphonique sur des CD produits sous le dénominatif britannique Chandos.  On peut y trouver Harlem, Suite from The River et Solitude sous la référence Chandos 9909 (2001).  On peut écouter la Suite de The River sur un disque sous le label Chandos 9154 qui date de 1993.  On trouve également Harlem sous Chandos 9226 (1993).  Michael Fleming apporte des précisions sur l'écriture d'Ellington de Suite from The River dans le livret de Chandos 9154 :
Mercer Ellington, son fils, mentionne que « l'idée de The River l'avait fait réfléchir pendant plusieurs années, depuis que Stanley Dance lui avait suggéré d'amplifier son travail en évoquant le cours d'une rivière ».  Ellington Père composa la musique de The River en 1970, durant la même période que The New Orleans Suite prenait forme. Lors de la création de The River en 1971, sur une chorégraphie d'Alvin Ailey, on présenta cette composition sous le dénominatif de « Seven Dances d'après une œuvre en préparation intitulée The River ». Dix mouvements avaient alors été écrits mais sept d'entre eux ne furent jamais mis en scène en dépit de l'éloge de cette partition par Clive Barnes dans le New York Times, soulignant que c'était la plus considérable de Mr. Ellington depuis son Black, Brown et Beige Suite.

11 Le Duke Ellington classique
Le titre complet de l’enregistrement connu sous le nom de Classic Duke Ellington est
« Ellington Classic: Sir Simon Rattle dirige L’Orchestre Symphonique de la Ville de Birmingham & Les Grands Succès du Jazz en présentant un Hommage Symphonique à la Musique de Duke Ellington », EMI 5 57014 2 (2000).  Le site Web est www.EMIClassics.com

Simon Rattle analysant le concept du CD dit : « Quand j’ai discuté du projet avec Luther, je ne me doutais pas que je lui demandais, en fait, de reprendre la discussion que lui et The Duke avaient eue bien des années plus tôt mais qui ne s’était pas concrétisée par un résultat à savoir une orchestration écrite de son travail avec les solistes du jazz à l’époque où l’orchestre était un partenaire organique vivant à part entière bien plus qu’un magnifique support.
La beauté et la puissance des arrangements a dépassé nos rêves les plus insensés. »
Sur le site Web, Luther Anderson a tenu à dire : « J’espère bien que ce disque sera accueilli comme autre chose qu’un enregistrement de jazz classique de plus. »

Voici la liste des exécutants : Simon Rattle, chef d’orchestre; Lena Horne, chanteuse; Clark Terry à la trompette; Bobby Watson au saxo alto; Joshua Redman au saxo ténor; Joe Lovano au saxo ténor; Regina Carter au violon; Geri Allen au piano; Lewis Nash à la batterie; Peter Washington à la basse; l’orchestre symphonique de la ville de Birmingham. Le disque inclut : Take The « A » Train, You're the one, Sophisticated Lady, Harlem, Isfahan, Ad lib on nippon, That doo-wah thing, Something to live for, Come Sunday, Solitude in Transblucency, Maybe et Things ain't what they used to be.

12 Quatre oeuvres symphoniques de Duke Ellington
Maurice Peress dirige The American Composers Orchestra sur le CD Four Symphonic Works by Duke Ellington, Music Masters Jazz 7011 (1992).  Le programme commence avec Black, Brown and Beige Suite (20:09) et comprend Work Song, Come Sunday et Light.  La deuxième composition est Three Black Kings (19:16), qui inclut King of the Magi, Solomon et Martin Luther King.  Vient ensuite New World a-Comin' (13:55), suivi de Harlem, For Jazz Band and Orchestra (15:19).  La distribution se compose de Frank Wess au saxophone alto ; Richard Chamberlain au trombone; Jimmy Heath, au saxophone ténor et alto; Roland Hanna au piano; Stephen Hart à la clarinette; Jon Faddis à la trompette; Bill Easley à la clarinette; Ron Carter à la basse; et Butch Miles à la batterie.

13 Duke Ellington : Piano à quatre mains
Le Duo Campion-Vachon se compose de deux pianistes classiques et de jazz du Québec.  Piano à quatre mains de Duke Ellington est leur enregistrement sur le label canadien AN 2 9820 (2005).  Le Web site d’Analekta, www.analekta.com, décrit ainsi le disque :
Quelques trente années après sa mort, Duke Ellington, pianiste, arrangeur, compositeur et chef d’orchestre demeure l’une des légendes du jazz les plus durables.  Un grand nombre de ses œuvres, telles que celles de cet enregistrement, arrangées pour le piano à quatre mains, sont devenues des classiques du jazz, partitions que des générations successives de musiciens de jazz étudient et jouent selon leur propre interprétation ou bien interprètent aussi fidèlement que possible que les originaux.

14 Ressources

Jazz-Aftershave.ch www.jazz-aftershave.ch - Information tirées de « Les Génies du Jazz », Editions ATLAS Paris, 1990.

Pianobleu.com www.pianobleu.com - Biographie, disques, livres.

Wikipédia, l'encyclopédie libre http://fr.wikipedia.org/wiki/Duke_Ellington -
Biographie et Discographie.
Extrait : « The Duke » est considéré comme un des plus grands et des plus prolifiques compositeurs du XXe siècle, ayant développé de nouvelles idées symphoniques basées sur l'expression et l'intonation du jazz et du blues et ayant laissé au jazz de nombreux standards. Il ne dirigeait pas son orchestre, mais en jouait comme d'un instrument avec une sonorité propre.


Droit d'auteur                   

                   Cette page a été mise à jour le 01/01/16