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Biographie de Saint-Georges
Pages des CD et Gian Faldoni :
Gian Faldoni Concertos pour violon Symphonies Quatuors à cordes Sonates pour clavecin
Livre d'or
William J. Zick, Webmestre,
wzick@ameritech.net
(6) |
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Compositeurs -> Saint-Georges,
Le chevalier de -> Quatuors à cordes
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Audio échantillons: Disques 3, 4, 5, 6 et 8
(1) Arion 55425 (1998)
N° 1 en ut majeur ; N° 2 en mi bémol majeur ;
N° 3 en sol mineur ; N° 4 en do mineur ; N° 5 en sol mineur
; N° 6 en ré majeur ; Quatuor à cordes Jean-Noel Molard ;
Arion 55425 (1998). Dans les explications figurant sur les
pages intérieures du disque, le violoniste Jöel-Marie
Fauquet écrit : La postérité a surtout retenu le compositeur, et le disque
qu'Arion a consacré à quatre des douze très beaux concertos
pour violon qu'il a écrits, montre que cette attention est
pleinement justifiée.
Saint-Georges a fait subir à la forme du concerto de soliste
une amplification en rapport avec ses possibilités de
virtuose qui cèdent toujours à l'abondance et au charme
d'une veine mélodique particulièrement sensible, diserte,
piquante et souvent imprégnée de mélancolie créole. Ces
qualités se rencontrent également dans sa musique de
chambre, sonates et quatuors à cordes. Le rôle que
Saint-Georges tient dans l'essor du quatuor en France n'est
pas moins éminent puisque aussi bien c'est avec ses 'Six
quatuors à cordes opus I', enregistrés en première mondiale
par Arion, qu'il s'est révélé à ses contemporains en tant
que compositeur. Nous sommes en 1773. Saint-Georges figure
donc incontestablement aux côtés de François Joseph Gossec,
son maître de composition, et de Pierre Vachon (1731-1803)
comme un des promoteurs du genre en France.
(2) Koch Schwann
3-6411-2 H1 (1996) Quatuor concertant, N° 6
Quatuor concertant en sol mineur (10:07) ; Quatuor Joachim ;
Koch Schwann 3 6411 2 H1 (1996). Dans les explications
figurant sur les pages intérieures du disque, Carl de Nys
écrit : Dans la seconde moitié du 'siècle des lumières' naît et se
développe en France un genre de musique de chambre qui va
jouir d'un succès croissant jusque' au début du Romantisme
et qui, dès les années 1770, affirme sa spécificité face à
l'école de Vienne : le quatuor à cordes.
Deux facteurs essentiels catalysent l'éclosion d'une école
française de quatuors concertants ou dialogués, dont la
vogue concurrence celle de la symphonie concertante, genre
alors très prisé par le public du 'Concert Spirituel' et du
'Concert des Amateurs'.
(3) Integral Classic
A&A007 (2002) Quatuor a cordes,
Op. 1, N° 3 en sol majeur ; Op. 1, N° 4 en
do mineur ; Op. 1, N° 2 en mi bémol majeur ; Op. 1, N° 5 en
sol mineur ; Quatuor Antarès ; Integral Classic A&A007
(2002).
(4) Integral Classic
INT 221.125/1 (2003) Quatuors à cordes, N° G. 002 en do majeur ; N° G. 007 en ré
majeur ;
N° G. 067 en si bémol majeur ; N° G. 068 en sol
mineur
Quatuor Antarès ; Integral Classic INT 221.125/1 (2003). Le
site Web du Quatuor Antarès explique le projet artistique à
www.quatuor-antares.com : Après un premier disque publié en mai 2002 (Integral Classic
A&A007), consacré à quatre des premiers quatuors de Saint- George et à deux quatuors milanais de Mozart, le quatuor
Antarès présente aujourd'hui un nouvel enregistrement
(Integral Classic INT 221.125/1) consacré au Chevalier de
Saint-George et au jeune Mozart. Ce disque est le deuxième des quatre volumes qui
constitueront l'intégrale de l'oeuvre pour quatuor à cordes
du Chevalier de Saint-George interprétée par le quatuor
Antarès pour Integral Classic.
...
Pour des raisons d'intérêt historique et musical, le quatuor
Antarès a souhaité intéger à ces enregistrements les
quatuors milanais de Mozart écrits à cette même époque de
découverte et de définition du quatuor à cordes comme genre
musical à part entière.
On sait que, même s'ils ne se sont jamais rencontrés, le
deuxième voyage de Mozart à Paris a eu lieu à l'époque où
Saint-George exercait une très grande influence sur la vie
musicale française.
Les pages intérieures par Alain Guédé fournissent
l'explication supplémentaire du contexte dans lequel ces
travaux a été composée :
Mozart vient de quitter Paris sur une série d'échecs lorsque
Saint-George entame la composition des six quatuors de son
deuxième recueil. Le compositeur à la peau noire est alors
au somet de sa gloire. En quelques années, il a hissé le
Concert des Amateurs, à la direction duquel il avait succédé
à Gossec, au rang de meilleur orchestre européen. Ses
interprétations drainent les foules au Concert Spirituel et
la reine Marie-Antoniette assiste personnellement à nombre
de ses représentations. Son opéra « La Chasse » sera
d'ailleurs interprétée devant la cour à Marly, puis édité
par l'imprimeur du roi.
Sept ans après les premières compositions du métis, son
style a mûri. Il s'est affranchi de l'influence italienne
que lui avait transmis son premier maître Leclair pour
enrichir sa palette.
L'harmonie est plus riche, les instruments dialoguent plus
volontiers les uns avec les autres et ne sont plus au
service exclusif du premier violon ou du violon solo.
Par la suite, Guédé adresse en particulier le Quatuor à
cordes N° G 068 :
Les croyants décèleront dans cette œuvre une spiritualité
intense. Les francs-maçons y découvriront une musique de
rituel funèbre composée par leur frère. D'autres y verront
sans doute un hommage à ses frères esclaves qui, à sous le
fouet des commandeurs. Il est vrai que la mélancolie qui se
dégage de
cet adagio pourrait être à la musique classique ce que le
blues est au jazz.
Avec les trois autres quatuors de Saint-George sélectionnés
par Antarès, on revient à cette musique des salons
littéraires et artistiques qui eut tant de succès sous les
Lumières. Une musique qui illustre parfaitement cette
période de quête vers une humanité meilleure et plus
éclairée.
...
Ce deuxième volume des quatuors du « Nègre des Lumières »
nous dépeint un compositeur qui atteint la plénitude de son
art.
(5) AFKA SK-557
(2003)
Quatuor à cordes, N° 1-6
Quatuor à cordes Coleridge ; AFKA SK-557 (2003).
Quatuor à cordes, N°
3
Dominique-René de Lerma, le professeur de musique à
l'Université de Lawrence, écrit dans les pages intérieures
du disque : Ces quatuors, jamais avant d'enregistré - et craint perdu
par quelques-uns - jette une nouvelle lumiére sur la France
dans le 18e siècle et offre des occasions splendides pour
l'amélioration de projets pour l'éducation, diffusant et le
répertoire, si non seulement pour le plaisir écoutant d'un
individu. Leurs élégants, aristocratiques moments pleins
d'un vague regret ajoutent substantiellement à la réputation croissante de
Saint-Georges, « le nègre des lumières ».
Le violoncelliste du Quatuor à cordes Coleridge, William E.
Thomas, ajoute dans les pages intérieures du disque : Ces Quatuors du Chevalier de Saint-Georges (Joseph
Boulogne), 1745-1799, ont été "perdu". Le fait qu'ils sont
intitulé « Quartetto Concertants » a ajouté sans aucun doute à
la confusion en ce qui concerne la nature de ces travaux.
Ils ont été publiés dans 1779 par Durieu dans Paris (rue
Dauphine), bien que quelques-uns croient que la date de
publication est 1777. Ceux-ci sont des travaux extraordinaires. Ils ne sont pas
écrits dans le style qui était si populaire à ce moment-là
qui a souligné généralement le premier violon avec les
autres cordes prenant un rôle qui soutient. Que nous
conversation parmi égale. Le violoncelle a largement la
possibilité 'chanter' et porte les passages de techniquement-exigeant. Egalement l'alto et le
deuxième violon sont fait appel à pour partager le matériel
mélodique et négocient les demandes vigoureuses de
l'écriture de Saint-Georges.
(6) Avenira 276011 (2005) Six quatuors à cordes N° 1-6 N° 1 en Ré majeur, N° 2 en Si bémol majeur,
N° 3 en Fa
mineur,
N° 5 en Mi bémol majeur ;
Apollon
Quartet ; Avenira 276011 (2005). Michelle
Garnier-Panafieu, Maître de conférences d'Histoire de la
Musique à l'Université Rennes 2, chercheur associé au Centre
de Musique Baroque de Versailles, écrit dans le livret du
disque : Les Quatuors opus 14 : tonalités et morphologie, écriture
et style En deux groupes de trois quatuors (chacun constitué de deux
œuvres en majeur et d'une en mineur : I Ré majeur, II
Si bémol majeur, III Fa mineur, IV Sol majeur, V
Mi bémol majeur, VI Sol mineur), ce
recueil réunit, fait très rare à l'époque, deux quatuors en
tonalité mineure. Conformèment à une pratique courante
en France et adoptée par Saint-George dans ses précédents
quatuors (tel l'opus 1 : Allegro-Rondeau ou
Allegro-Menuet), tous sont en deux mouvements, assez
brefs, de même tonalité. Sans indication de tempo, les
premiers mouvements sont construits comme des Allegros
de forme sonate. Plus diversifiés, les mouvements
terminaux sont référence à la danse (Tempo di minuetto
du No IV, sont de séduisantes variations ornementales (Andante
con variazioni des Nos I et II), ou se caractérisent par
leur dynamisme (Vivace et Allegro des Nos III
et VI). Saint-George excelle à ménager des contrastes
modaux comme autant de jeux d'éclairage. L'écriture est claire et bien adaptée aux instruments, la
mélodie chantante et sentimentale, marquée par d'élégantes
arabesques de triolets de croches, la thématique gracieuse
et pleine de charme, empreinte d'une sorte de langueur
créole et de mélancolie teintée d'une tendresse parfois
quasi mozartienne. Loin d'être le privilège du premier
violon, la phrase mélodique passe alternativement de
celui-ci au second violon, et, bien souvent, au violoncelle
qui chante dans des registres variès, ou à l'alto.
Saint-George aime à répéter ses thèmes (la seconde fois à
l'octave grave ou aiguë), emploie des procédés de l'École de
Mannheim (tel le Vorhalt qui produit une impression
d'insistence douloureuse ou solennelle) et, comme Gaviniès
et Le Duc, jette dans la trame mélodique des touches
langoureuses. Cette succession de Soli,
l'alternance entre des épisodes de caractères opposés
(mélodiques et rythmiques), la récurrence de procédés
destinés à préparer l'entrée du soliste et ses effets de
virtuosité, l'influence de l'écriture orchestrale (unissons)
et de la musique vocale (opéra-comique ou romance) confèrent
à ces œuvres le style concertant précedémment évoqué. S'inspirant du modèle vocal, Saint-George semble satisfaire
aux conceptions esthétiques de Rousseau et de Diderot en
faveur du naturel, il est aussi marqué par l'esthétique
préromantique du Sturm und Drang (songeons, en
particulier, aux quatuors en Fa et Sol
mineur), à laquelle la plupart des compositeurs de l'époque
classique paient leur tribut.
(7) Assai 222622 (2004)
Quatuors à cordes,
N° 1-6 N° 1 en Ré majeur, N° 2 en Ut bémol majeur, N° 3 en Fa
mineur, N° 4 en Sol majeur, N° 5 en Mi bémol majeur et N° 6 en Sol mineur
Quatuor Atlantis ; Assai 222622 (2004)
(8) Integral Classic INT 221.148 (2005)
G.069, G.070, G.071, G.072
Quatuor à
cordes en Sol majeur
Quatuor Antarès ; Integral Classic INT 221.148 (2005)
Alain Guede écrit dans le livret du disque :
L'œuvre de Saint-George suit aussi le cheminement de l'homme
et il faut rendre grâce au quatuor Antarès d'avoir entrepris
cette édition de l'intégrale de ses quatuors. Ce
troisième volume permet de constater une maturation
passionnante dans
l'écriture musicale du compositeur à la peau noire.
Ces quatuors ont été édités en 1779, dans une période où son
style s'affirme. Trois ans avant, son opéra « La
Chasse » a connu un immense succès à la Comédie Italienne,
puis a été joué à la Cour. Cette œuvre s'installe
désormais dans le répertoire. Du dialogue entre voix
au dialogue entre instruments, le pas est vite franchi.
D'autant que la mode parisienne est à la symphonie
concertante, une nouvelle forme qui se caractérise par un
échange musical entre plusieurs instruments solistes.
En 1776, ses symphonies concertantes pour violon et
violoncelle G.037 et G.038 ont aussi connu un grand succès.
Ce succès précède celui de Mozart qui, aussitôt après son
second voyage à Paris, livre, en 1779, sa concertante pour
violon et alto.
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01/01/16
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