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William J. Zick, Webmestre
wzick@ameritech.net

 

 

 

 

 

 

 

 


 

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Critiques dans les journaux

Extraits des critiques

 

Table des Matières

1 Parole citoyenne                                  
2 Afrik.com Journal
3 Le Soleil de Dakar

4 Webmestre Entrevue
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1 Parole citoyenne
Février 2006  Le site Web Parole citoyenne, http://citoyen.onf.ca/, a publié :  Le Mois de l'histoire des Noirs / Hyperliens à faire  Au Canada, février est déclaré officiellement Mois de l’histoire des Noirs afin de mieux faire connaître les contributions de cette communauté à la société. Au cours des quatre siècles passés, la diversité canadienne s’est en effet enrichie, ce dont témoigne ce dossier.

« L'Héritage Africain de la Musique Classique » : ce site Internet présente les biographies de plus de 50 compositeurs, chefs d'orchestre et instrumentalistes - des Africains, des Afro-Américains et des Afro-Européens. Des extraits audio, un jeu-concours de l'histoire des Noirs, autant d'éléments qui font de ce site un incontournable.

2 Afrik.com
Le 25 mai 2003 Le Journal du site Web Afrik.com, http://www.afrik.com,
a publié Negro Allegro : Africlassical par Sabine Girbeau : Les génies noirs et métisses de la musique classique occidentale ont largement contribué à l’enrichissement de ce répertoire. Aujourd’hui, leur héritage est mal connu. Un site propose de réparer cette injustice en apportant un nouvel éclairage sur ces grands musiciens du XVIIIe, XIX et XXe siècles.

Chefs d’orchestre, compositeurs et virtuoses noirs, ils ont été acclamés des centaines de fois de leur vivant. Mais qui connaît aujourd’hui le chevalier Saint-George ou George Bridgetower ? Ils ont respectivement travaillé comme directeur de l’Opéra de Paris sous Louis XVI et comme violoniste de Beethoven. Le site Africlassical replace au Panthéon des grands musiciens des hommes nés à Haïti, en Guadeloupe, à Cuba, au Nigeria ou dans les cales d’un bateau transportant des esclaves.

On pourrait reprocher au webmaster, un amateur de musique classique à la retraite vivant aux Etats-Unis, le peu d’échantillons sonores. Mais il est largement compensé par les récits sur l’histoire de ces hommes, souvent haute en couleur, et par de nombreuses illustrations. Et pour ceux qui veulent se procurer leurs enregistrements, 90 compositeurs noirs sont répertoriés sur le site culturalenlightment.com.

3 Le Soleil de Dakar, Sénégal
Le 8 février 2003  Le Soleil  de Dakar, Sénégal a publié un article écrit par Alain Just Coly avec le titre : « Mois de l'histoire et de la culture afro : Ces Noirs qui ont marque la musique classique. »  L'article a réexaminé une bonne partie du contenu d'Africlassical.com et a inclus des citations du site :

Parmi les compositeurs noirs qui ont marqué leur époque, figure Samuel Coleridge-Taylor.  Né en 1875 à Londres, d'un médecin sierra-léonais et d'une mère anglaise, Coleridge-Taylor n'a pas vraiment connu son père.  Celui-ci, choqué de ne pas être reconnu à sa juste valeur comme chirurgien, lorsqu'il décida d'ouvrir son propre cabinet médical après avoir été l'assistant des médecins anglais, retourna en Afrique, abandonnant femme et enfant.

Samuel étudia le violon, puis la composition, au Royal College de Londres.  A 22 ans, il écrivit son œuvre qui devint la plus célèbre, « Hiawatha's Wedding Feast », tirée de poèmes de Longfellow.  Lorsqu'il mourut à 37 ans, en 1912, victime autant d'une pneumonie que de surmenage, Coleridge-Taylor, bien que musicien réputé, fut loin de laisser une fortune à ses héritiers.

A l'époque, en effet, les éditeurs de musique ne rémunéraient les compositeurs qu'une seule fois pour les œuvres déposées.  Les circonstances de sa mort auraient d'ailleurs contribué à l'adoption, au Royaume-Uni, d'un système de royalties pour les compositeurs, tel qu'il en existe maintenant un peu partout dans le monde.  L'œuvre de Samuel comprend des opéras, des chansons, de la musique de chambre, de la musique symphonique.  Professeur, il transmit aussi l'art musical au Trinity College de Londres et à la Rochester Choral Society.

De lui, DuBois, son contemporain, a dit : « Le succès de Coleridge-Taylor représente la consécration du potentiel noir, dès qu'on lui offre la possibilité de se développer dans un environnement de liberté.  L'esprit noir, en l'absence de racisme, fleurit de mille manières.  Le succès de Coleridge-Taylor infirme les notions d'infériorité innée des noirs ou des mulâtres.»

Le Chevalier de Saint-George est un Guadeloupéen né en 1745 d'une esclave africaine et d'un Français.  C'est en France qu'il acheva ses études musicales classiques.  A vingt-huit ans, en 1773, Saint-George était déjà chef d'orchestre et la reine Marie-Antoinette fit de lui son directeur de musique.  Il dirigea aussi, durant la période de la Révolution française de 1789, la Légion des hussards américains qui comprenait un millier de volontaires noirs.  Un hommage lui a été rendu en décembre 2001, lorsque l'ancienne rue parisienne Richepance a été rebaptisée en rue du Chevalier de Saint-George.

Sur le site africlassical.com, consacré aux compositeurs classiques noirs, il est écrit : « Ni ses origines lointaines et incertaines, ni la couleur d'épice de sa peau ne prédisposaient ce fils d'esclave à devenir ce qu'il fut dans le Paris du siècle des Lumières : un humaniste cultivé et spirituel, familier des grands, menant un train de vie somptueux dans la capitale, virtuose du violon, compositeur et directeur d'orchestre estimé et reconnu de ses pairs (et parmi ceux-la, non les moindres : Charles Stamitz, Jean-François Gossec, Josef Haydn...), escrimeur d'élite, cavalier affirmé, poète galant et homme de coeur loyal envers sa patrie. »  Les compositions du Chevalier de Saint-Georges sont aujourd'hui régulièrement jouées par quelques ensembles classiques européens et américains, tandis qu'en Guadeloupe un orchestre qui porte son nom s'investit depuis 1974 dans la vulgarisation de ses œuvres.
                                             ...
Florence Beatrice Price, une Afro-Américaine née à Little Rock, en 1887, dans l'Arkansas, publia ses premières compositions dès l'école secondaire.  Auteur de plus de trois cents pièces musicales classiques, dont la
« Symphonie en mi mineur », elle s'éteignit en 1953 à l'âge de 66 ans.
D'autres compositeurs noirs ont aussi apporté une importante contribution à la musiue classique.  Parmi eux, certains sont nés en Afrique : les Nigérians Samuel Akpabot (1940-2000) et Fela Sowande (1907-1987) et les Sud-Africains Michael Mosoeu Moerane (1904-1980) et Mzilikazi Khumalo (né en 1932).

4 Webmestre Entrevue
(mp3 audio échantillon)


Droit d'auteur

Cette page a été mise à jour le 01/01/16


   Le chevalier de Saint-George : Un Africain à la cour : Concertos et Symphonies pour la Spectacle de Bartabas, Académie du Spectacle équestre
                Assai 222662 (2004)